Bangui — Au moins 29% des filles mineures subissent en Centrafrique la pratique du mariage forcé et près de 40% non scolarisées selon les statistiques de l’organisation internationale Plan International. Les organisations non gouvernementales sont formées sur les techniques de plaidoyer et de négociation pour la promotion des droits de la fille en Centrafrique par l’ONG Plan international.
Le renforcement des capacités des membres de Réseau national pour la promotion de l’égalité des filles en Centrafrique, et les organisations non gouvernementales fait suite au multiple cas de mariage forcé enregistré en Centrafrique selon les données de Plan International, une organisation qui œuvre dans le domaine de la protection des enfants.
Abdoulaye Wade responsable programme protection enfance à l’ONG Plan international a indiqué que, « leurs données, tous les outils, et les instruments nécessaires pouvant leur permettre de mener à bien les actions de la plaidoyer et négociation au bénéfice des droits de la fille en Centrafrique. Mais au-delà de cet aspect qui consistait à les renforcer avec les techniques et les tactiques de plaidoyer. Au sortir de cette rencontre, on est heureux que RENAPEF à la suite d’une analyse situationnelle, puisse identifier trois thématiques majeures, sur lesquelles le réseau va s’investir les trois prochaines années » présente le responsable programme.
Il s’agit des mariages précoces des filles qui est un frein potentiel à la scolarisation des filles dont on peut estimer le pourcentage à 45% et l’éducation des filles en générale qui est la deuxième thématique et enfin la troisième thématique qui est l’exploitation et abus sexuel à travers l’internet et les réseaux sociaux.
Geneviève Yanguere Présidente du réseau national pour la promotion de l’égalité des filles (RENAPEF) se félicite des acquis de cette formation, «nous sommes réjouis de la tenue de cette formation puisque RENAPEF. Nul n’est censé ignorer qu’en République Centrafricaine, beaucoup de filles subissent le mariage forcé ou ne sont pas inscrites à l’école » a-t-elle déclarée.
Selon les statistiques de RENAPEF suite aux dernières enquêtes, au moins 45%des filles ne sont pas scolarisées.