Le rapport de la Cemac sur la politique monétaire publié le 30 octobre de cette année fait savoir que le taux de crédit et le rapatriement des devises sont à l’origine de cette situation.
En 2018, les banques de la Cemac sont de nouveaux en surliquidité. C’est-à-dire qu’il y a plus d’argent dans les banques (billets et pièces). Pourtant, ces établissements de crédits il y a un an faisaient face à un manque de liquidité qui a nécessité l’intervention de la Beac.
La Banque centrale a apporté de nombreux soutiens financiers à plusieurs établissements de crédit de la sous-région pour pallier le problème. Aujourd’hui, c’est une autre situation. Le constat est fait par la Beac dans le récent rapport sur la politique monétaire de la Cemac.
Il ressort que cette surliquidité résulte du faible taux de crédit. En effet, les banques refusent ou n’accordent pas assez de crédits à leurs clients. Cette situation est aussi due au retour des devises et réserves des banques commerciales imposées par la Cobac (Commission bancaires d’Afrique centrale).
Dans ce même rapport la Beac, note que surliquidité a pour conséquence la hausse des réserves des banques de la sous-région. Celles-ci sont passées de 1606,2 milliards FCFA, il y a un an à 1932,6 milliards FCFA en juillet 2018, soit une hausse de 20,3 % contre -30,8 % à la même période en 2017.