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Centrafrique:La majorité présidentielle appelle à la célébration du 1er décembre

Publié le jeudi 29 novembre 2018  |  radio ndeke luka
Patrick
© Autre presse par DR
Patrick Nanbéanré-Ngaguéné, 1er secrétaire national à la Communication, à l`Information et aux Nouvelles Technologies du Mouvement Coeur Unis
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Patrick Nanbéanré-Ngaguéné, 1er secrétaire national à la Communication, à l’Information et aux Nouvelles Technologies du Mouvement Coeur Unis

Les partis politiques de la majorité présidentielle ont réagi ce mardi 27 novembre à l’appel à l’observation d’un jour de recueillement en mémoire des victimes de l’Eglise Catholique ce 1er décembre ainsi que de trois jours de ville morte demandés par la société civile et l’opposition démocratique.

Dans un communiqué rendu public ce mercredi à Bangui, les pros-gouvernement ont pris le contre-pied et demandé à la population de célébrer le 1er décembre. « Il y a eu un drame à Alindao, les partis politiques de la majorité présidentielle en sont conscients. Demander à nos populations de célébrer cette fête de souveraineté ne signifie pas que nous sommes inconscients. C’est une manière de mettre en évidence notre capacité de résilience », a expliqué Patrick Nambéanré, de la majorité présidentielle.

Par cet appel, la majorité présidentielle entend lancer un message fort aux groupes armés que la République ne faillira guerre. « Il y aura des actions appropriées pour que nous ne puissions plus vivre ce genre de chose », a conclu Patrick Nambéanré.

Le tableau sombre selon Anicet Georges Dologuélé

Partie prenante à l’appel au boycott des festivités du 1er décembre, le président de l’Union du Renouveau Centrafricain (URCA), Anicet Georges Dologuélé, a clairement montré que le pays traverse une situation difficile. Pour lui, tous les hommes politiques doivent conjuguer leurs efforts pour la restauration de la paix et de la concorde nationale.

« Notre pays continue de vivre les moments sombres de son histoire contrairement à certaines affirmations sinistrement triomphalistes », a-t-il affirmé.

Le chef de fil de l’opposition a dénoncé le comportement de certains de ses pairs. Il a aussi jugé que le pouvoir en place semble moins sensible aux cris de la population. « Le raisonnement facile serait de dire, on n’entre pas en politique pour souffrir. Ce raisonnement malheureusement a transformé beaucoup d’hommes politiques en véritables caméléon.

Le peuple a fini par percevoir tous les hommes politiques que nous sommes comme des charognards dont le degré d’enrichissement est proportionnel au nombre de cadavres qui jonchent nos contrées et endeuillent notre pays », a relevé Anicet Georges Dologuélé.

URCA est l’un des partis politiques de l’opposition qui a demandé l’inobservation des festivités du 1er décembre, date de la proclamation de la République Centrafricaine, en guise de protestation contre le massacre de Alindao.
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