Surprenant qu’il soit, la fracassante sortie en public du Cardinal Dieudonné Nzapalaïnga et l’Imam Kobine Layama qui ont cru devoir saisir l’opportunité des tristes évènements survenus dans la localité d’Alindao pour prêter flanc à certains fossoyeurs de la République qui reviennent au galop entre autres, Nicolas Tiangaye, Alexandre Nguendet, Crépin Mboligoumba, Joseph Bendouga et Anicet Georges Dologuélé qui se dit chef de fil de l’opposition politique ainsi que les prétendus leaders de la société civile Créscent Béninga et Gervais Lakosso.
De sources concordantes dignes de foi, tous ces comploteurs cités ci-haut sont en bonne sainteté avec la France qui tient à tout prix destituer le régime du Président de la République Faustin Archange Touadéra pour le seul motif de ce que ce dernier a fait venir les russes en Centrafrique et que la France est en train de perdre de tout ce qu’elle toujours considéré de ses « réserves » dans ce pays.
De mémoire, il est connu de tous que Tiangaye, Mboli Goumba, Bedounga et Nguendet sont ces personnalités qui avaient conjugué à la prise de pouvoir de la nébuleuse coalition rebelle séléka avec toutes les destructions humaines et matérielles que ces démons ont laissées comme souvenir à la RCA.
Quant au communiqué de presse de ces hommes politiques qui n’appellent pas de commentaires particuliers. Tous les Centrafricains le savent, tous les observateurs avisés le savent.
Nguendet Alexandre, Mboli Ngoumba Crépin, Tchiangaye Nicolas sont vraiment mal placés pour donner des leçons sur la situation actuelle.
Ces mêmes individus qui ont conduit le pays dans cette situation de chaos qui ne dit pas son nom, pensent que les jours se ressemblent et ne changent pas. C’est ainsi que ceux-ci surgissent au grand jour avec la même stratégie qui leur avait permis de venir à bout du régime politique de Bozizé en 2013.
Malheureusement pour le cardinal Nzapalaïnga qui toujours fait l’objet de grande estime auprès de la population, celui-ci vient de perdre toute la confiance de ses compatriotes en général en particulièrement ses fidèles catholiques qui ne partagent sa décision qui consiste au boycott de la fête du 1er décembre qu’il transformer en jour de deuil national et faire la journée du dimanche 2 décembre jour de recueillement.
A cet effet, le Président de la République, conformément à la Constitution, a décrété 3 jours de deuil national le mercredi 21, le jeudi 22 et le vendredi 23 novembre 2018. Tous les drapeaux centrafricains étaient mis en berne pendant ces 3 jours en mémoire des victimes des violences et meurtres commis par les groupes armés.
Aux vues de ce qui précède, on peut faire l’observation suivante :
Ce n’est pas le rôle des évêques de décider si une célébration nationale doit avoir lieu ou pas. Tous les centrafricains touchés dans leur chair savent que notre sécurité est aujourd’hui assurée par des forces internationales. Bien ou mal faite, nous pouvons en parler.
Ce qui arrive aujourd’hui appelle les Centrafricains à faire preuve d’Unité et de Résilience. Les ennemis de la paix veulent contrecarrer les actions du Président de la République et de son gouvernement à trouver des solutions au retour de la paix.
Que le Cardinal reste dans son rôle et cesse de faire de la politique.
S’afficher avec les hommes politiques de l’opposition pour s’octroyer le monopole du cœur ou de la compassion, ça les Centrafricains n’ont pas compris.
Malgré le communiqué de presse du gouvernement appelant à l’Unité Nationale, le Cardinal Nzapalaïnga a tenu à faire une conférence de presse pour sortir de la réserve de l’homme d’église qu’il est.
Il en est de même pour Anicet Georges Dologuélé qui se dit chef de fil de l’opposition qui a brillé sur les ondes de RFI en faisant croire au public que le retard pris dans le processus de paix incombe au Gouvernement alors tout le monde sait que le processus de dialogue inter centrafricain est conduit depuis plus d’un an par un panel de Facilitateurs de l’Union Africaine.
L’on se demande si la nomination de Dologuélé au poste de Représentant au fonds Africain pour la paix en Afrique. Est-ce un hasard.
Notons que la date du 1er Décembre est historique pour tout citoyen centrafricain de par son caractère de fête nationale et ne doit pas être utilisé à d’autres fins.