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Centrafrique : Le site des déplacés de l’église catholique d’Ippy, au centre du pays, attaqué par des hommes armés

Publié le mercredi 5 decembre 2018  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
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Le site des déplacés de l’église catholique de d’Ippy, une ville du centre de la RCA, a été ce matin la cible d’une attaque d’hommes armés. Une information RJDH confirmée par l’église catholique.

L’attaque, selon des informations RJDH serait perpétrée par des éléments de l’UPC, une branche de la Séléka dirigée par Ali Daras. Cette attaque, d’après des sources concordantes, fait suite à un ultimatum du commandant des éléments de l’UPC d’Ippy, nommé Moussa Abakar.

Un habitant joint au téléphone par le RJDH, parle d’une attaque de grande envergure, « c’est ce matin à partir de 10 heures que le chef de l’UPC d’Ippy a ordonné l’attaque. Aussitôt, les éléments ont encerclé le site et ont commencé à tirer sur les personnes qui étaient là. Un enfant a reçu une balle, un vieil homme a été touché à la tête et son cas est grave et une fillette de 5 ans a été piétinée dans les bousculades, elle aussi est évanouie. Il y a d’autres cas de blessures par balles qui ont été admis au centre de soins de la ville », a-t-il témoigné.

L’évêque de Bambari Mgr Richard Appora, de qui dépend l’église catholique d’Ippy, a confirmé cette attaque sans donner des précisions sur le bilan réel. Selon des informations du RJDH, aucune perte en vie humaine n’est enregistrée même si des blessures graves sont recensées.

La Minusca, contactée par le RJDH parle d’un accrochage entre les Anti-Balaka et les hommes de l’UPC, « Il y a eu effectivement un accrochage entre les hommes de l’UPC et les Anti-Balaka. Cela a provoqué un mouvement de panique au sein du site. Mais à l’heure actuelle, la ville est calme. Je puis vous assurer qu’il n’y a eu aucune perte en vie humaine quand bien même qu’on n’a pas encore tout le bilan. Entretemps, la Minusca intensifie ses patrouilles pour rassurer les déplacés », a rassuré Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca.

L’attaque du site des déplacés d’Ippy a eu lieu trois semaines après celle du site des déplacés de Batangafo et d’Alindao qui avait fait plusieurs morts. Rappelons que l’attaque des sites de déplacés, des camps des réfugiés, des écoles et des hôpitaux constitue, selon le droit international humanitaire, un crime de guerre.
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