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Centrafrique : L’UPC dément son implication dans l’attaque du site des déplacés d’Ippy

Publié le jeudi 6 decembre 2018  |  RJDH-Centrafrique
Ali
© Autre presse par DR
Ali Darass chef rebelle UPC
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IPPY - 24 h après l’attaque du site des déplacés de l’église catholique d’Ippy, le porte-parole de l’UPC, Souleman Daouda, dément l’accusation portée contre leur mouvement et nie toute implication de son groupe dans l’incident. Il l’a confié au RJDH ce 05 Décembre 2018.

Le site des déplacés d’Ippy a été attaqué hier vers 10 heures par des hommes armés assimilés aux éléments de l’UPC d’Ali Darass. Plus de huit personnes ont été blessées lors de cette attaque mais le RJDH ne dispose pas encore du bilan exact en termes du nombre de personnes tuées.

Selon le porte-parole de l’UPC, les bandits armés sont à l’origine du déclenchement des hostilités et le groupe de l’UPC n’a rien à y voir. « Il y a des éleveurs qui font paitre leurs bétails à 1km du site et un groupuscule de bandits a tenté de voler le bétail de ces peulhs. Après avoir tiré en l’air pour faire fuir ces derniers, les agresseurs ont eu la surprise d’essuyer une riposte car l’un des éleveurs détenait une arme dont il s’est servi pour défendre leur droit. Les voleurs ont pris fuite en direction du site des déplacés de l’église catholique pour alerter les déplacés que l’UPC les attaque, ce qui est faux », a-t-il confié au RJDH.

Le site des déplacés de l’Eglise catholique d’Ippy n’a pas été attaqué par l’UPC, or tout porte à croie que l’UPC est le responsable. «Nous n‘y sommes pour rien ; avec les déplacés, de temps en temps, nous faisons des réunions de sécurité en présence de nos responsables. On parle des morts et blessés, mais moi je vous dis que je n’ai rien vu sinon que des cas de traumatisme après la rumeur d’une attaque», a justifié Souleman Daouda

Un habitant joint au téléphone par le RJDH confirme la présence des éléments de l’UPC autour du site. Le calme est revenu et les patrouilles de la Minusca sont observées. Des déplacés, pris de peur s’abstiennent de toute sortie en dehors du site.

L’attaque du site des déplacés de l’Eglise catholique d’Ippy intervient trois semaines après celle de Batangafo et d’Alindao par l’UPC faisant plusieurs morts et blessés.
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