Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Poursuite à Bangui des activités de la journée mondiale de lutte contre le sida

Publié le vendredi 14 decembre 2018  |  Agence Centrafrique Presse
Centrafrique
© Autre presse par DR
Centrafrique : le CNLS encourage l’utilisation des préservatifs dans la lutte contre le VIH/SIDA
Comment


Bangui - Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le sida célébrée en République Centrafricaine sur le thème « Connais ton statut! », une table-ronde organisé Comité national de lutte contre le sida (CNLS) s’est déroulée mardi 11 décembre 2018 à Bangui impliquant le Coordonateur CNLS, le Pr. Wilfried Sylvain Nabé, le Directeur pays de l’ONUSIDA, le docteur Patrick Eba, le Directeur général de la Population et de lutte contre les endémies spécifiques, le docteur Marcel Bekossimaliko, et le Conseiller psycho-social au Centre Hospitalier Universitaire de Bangui, Bienvenu Gazalima.

Le Directeur pays de l’ONUSIDA, Patrick Eba, a expliqué que deux raisons justifient le choix du thème de cette année en République Centrafricaine et que la journée mondiale du sida est un moment pour commémorer toutes les personnes qui ont perdu la vie du fait de cette épidémie en République Centrafricaine, d’une part, et d’autre part, pour célébrer l’action et l’espoir qu’en dépit des défis que nous rencontrons, nous pouvons venir à bout de cette épidémie.

Il a indiqué que ce thème est au cœur de la réponse au sida car on ne peut rien faire contre le sida si les gens ne connaissent pas leur statut sérologique.

« Connaitre son statut sérologique permet aux gens de bénéficier des traitements et des soutiens thérapeutiques disponibles, et pour des gens séronégatifs, ils peuvent bénéficier des conseils et orientations spécifiques afin d’éviter des nouvelles infections au VIH », a-t-il ajouté.

Le Directeur Patrick Eba a souligné que son institution appuie le gouvernement centrafricain dans la lutte contre le VIH sur le plan politique et qu’il a aussi le rôle de mobiliser les partenaires et de coordonner les actions qui accompagnent la réponse au VIH.

Il a fait savoir que l’ONUSIDA appuie la partie nationale à travers les fonds catalytiques qui permettent de mener quelques activités spécifiques sur le domaine dans lequel le gouvernement a besoin d’actions immédiates.

Selon lui, l’ONUSIDA travaille avec le CNLS, le ministère de la Santé et d’autres partenaires de lutte contre le VIH pour élaborer un plan national pouvant accélérer la réponse au VIH.

Le Coordonateur du CNLS, Wilfrid Sylvain Nabé, a, quant à lui, noté que le choix du thème national de la Journée Mondiale du Sida de cette année cadre avec les actions stratégiques du CNLS qui sont notamment la sensibilisation de la population sur le VIH, l’ouverture de sites de dépistage gratuit au niveau des centres sanitaires de Bangui, la prise en charge de proximité pour accélérer la réponse au VIH et aller vers l’élimination du sida d’ici 2030.

Le Directeur général Marcel Bekossimaliko a spécifié que la prise en charge est organisée autour des unités et lorsque le patient est soumis à la prise en charge, il faut vérifier le succès thérapeutique au bout de quelques mois.

Il a réitéré que l’implication de la population dans la prise en charge thérapeutique constitue un succès pour accélérer la réponse au VIH et que la gestion des stocks de médicaments dans les unités de prise en charge se fait à travers le Fonds Mondial vers les principaux bénéficiaires, notamment la Croix Rouge Française, World Vision et le PAM qui assurent l’approvisionnement en médicaments des structures sanitaires.

Le Professeur Wilfried Sylvain Nabé a réagi en affirmant que les stocks de médicaments sont disponibles pour la prise en charge de 54 000 patients en République Centrafricaine et l’inquiétude est qu’au cours des actions de sensibilisation, le nombre des patients s’accroit et cela peut entrainer à un moment donné la rupture de stock des médicaments.

Le conseiller Bienvenu Gazalima a fait observer que le réseau des personnes vivant avec le VIH/sida joue un rôle d’interface avec le gouvernement et les partenaires internationaux.

« Ce réseau est en train de chercher des moyens pour mettre en place les structures de prise en charge de proximité sur toute l’étendue du territoire afin de favoriser l’accès des personnes vivant avec le VIH et les traitements thérapeutiques », a-t-il poursuivi.

Il convient de rappeler que la stigmatisation et la discrimination ne favorisent pas le succès de la lutte contre le VIH en République Centrafricaine.
Commentaires