Lorsque l’armée centrafricaine s’est retirée du secteur de Ndassima, les ex-Séléka se sont présentés comme les nouveaux protecteurs des prospecteurs - tout en profitant de leur labeur.
L'exploitation de la mine d'or de Ndassima, propriété de la société canadienne Axmin, a été arrêtée en 2011, du fait de l'insécurité croissante en République centrafricaine (RCA). Par la suite, les rebelles de l’ex-Séléka se sont emparés du site, qu’ils contrôlent à ce jour. Pour le gouvernement de Bangui, c’est un trou dans les caisses de l’Etat, signale notre correspondante en CAR, Katarina Hoije.
En 2013, un effondrement dans cette mine de Ndassima avait fait une vingtaine de victimes, amenant le président de l’époque, le chef rebelle Michel Djotodia, à décréter un deuil national. Aujourd’hui, les Séléka exploitent toujours le site, dont ils se sont emparés. Plusieurs milliers de personnes s'y sont installées et pratiquent l'exploitation artisanale. Les autorités locales sont impuissantes. Ce sont les ex-rebelles qui achètent l’or, explique un mineur, Frédérique Ningando.
Lorsque l’armée centrafricaine s’est retirée du secteur de Ndassima, les Séléka se sont présentés comme les nouveaux protecteurs des prospecteurs. C’était pour profiter de leur labeur, affirme un commerçant, Ibrahim Kodegeue, qui achète de l’or aux mineurs.
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