Après l'arrestation de l'un de leurs leaders en France, Patrice-Edouard Ngaïssona, deux des principaux mouvements des milices "d'autodéfense" antibalaka de Centrafrique ont décidé vendredi de se retirer du processus de désarmement mis en place en 2017.
"Nous constatons que seuls les antibalaka sont jugés et condamnés", indique un premier communiqué de la branche de M. Ngaïssona qui s'interroge: "Pourquoi la justice de notre pays ne vise que les ex-antibalaka?"
Dans un communiqué séparé, l'autre grande branche antibalaka dirigée par Maxime Mokom, dénonce "une chasse aux sorcières".
En conséquence, les deux factions appellent leurs représentants à se retirer du processus de Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR), dont la première phase a été mise en place en 2017 en Centrafrique avec le soutien de l'ONU.... suite de l'article sur Autre presse