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RCA : L’opérationnalisation des FACA Un leitmotiv pour la stabilisation du pays

Publié le vendredi 21 decembre 2018  |  Le Potentiel Centrafricain
5ème
© Autre presse par DR
5ème cérémonie de la sortie des éléments des FACA formes par les russes a Béréngo
Mardi 20 novembre 2018. Béréngo. Le Président Touadera et une forte délégation ont assisté à la 5ème cérémonie de sortie des éléments des FACA formés par les instructeurs russes.
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« Qui veut la paix prépare la guerre » dit un adage. Au moment où tous les Etats de la planète étant conscients que l’essence même d’un Etat est et demeure la défense nationale. Ce qui sous-entend une armée capable de défendre valablement l’intégrité et l’intangibilité territoriale. C’est dans cette optique que les élus de la nation ont approuvé le 18 décembre de l’année en cours dans l’hémicycle de la maison du peuple, par acclamation le projet de loi, sur cette institution phare qui dans un passé récent a connu un moment de crucifixion.

Seulement voilà, Il importe de noter que la sécurité nationale est devenue une préoccupation de l’heure des autorités du pays. Puisque, ce paradigme constitue depuis très longtemps un casse- tête à laquelle les prédécesseurs de F.A. Touadera qui se sont succédé à la tête de cette nation ont eu à se buter. Alors que, cette situation n’est pas la conséquence d’un hasard. Elle est due à un certain nombre de dysfonctionnements sur plusieurs facteurs.

Plusieurs centrafricains interrogés sur ledit sujet n’ont pas hésité un instant pour nous montrer les raisons de la décadence de cette institution depuis quelques années avant. Ils soulignent que : « la patrimonialisation de cette institution phare qui autrefois, faisait la fierté du pays était plongée dans un processus de liquidation progressive, disparue au profit d’une armée hétéroclite, politisée, indisciplinée, démoralisée et sous équipée. C’est pourquoi Aujourd’hui, le pays de ZO-KWE-ZO s’est retrouvé le dos au mur après les traversées du désert qui allaient être apocalyptique pour le pays, mais Dieu est grand ».

Selon une haute autorité militaire du pays qui renchérit et estime que : « Il est bien vrai que, la communauté internationale à travers le conseil de sécurité des nations Unies avait décidé de déployer des forces en Centrafrique afin de sécuriser le pays en proie à l’insécurité persistance. Mais, l’inquiétude continue de planer quant à la réussite de cette mission, car, non seulement, la Minusca travail souvent sans le concours endurant des Forces Armés Centrafricaine (FACA), mais elle méconnait tout petit mieux le terrain. Cette réalité mérite une attention très particulière afin de permettre le rétablissement de l’ordre et de la sécurité du pays ».

C’est un secret de polichinelle, depuis une décennie jusqu’au passage de l’ouragan Seleka, la république Centrafricaine ne dispose pas d’une armées de renom. Une armée capable de défendre l’intégrité du territoire nationale. Cette absence des forces armées ont donné l’occasion à tout oiseux de mauvais augures et de tout acabit qui sont les bandes armés et des personnes assoiffées de pouvoir de prendre la relève pour faire la pluie et le beau temps dans le pays.

Si aujourd’hui la communauté internationale à décider de déployer les casques bleus en Centrafrique, c’est parce qu’elle s’est rendu compte de la réalité de la situation et des conséquences qui pourraient advenir. Mais l’homme de la rue ne cesse de se poser la question de savoir : « Comment ces forces internationales peuvent travailler sans les FACA qui maîtrisent mieux le terrain ? »

C’est qui fait dire la Ministre de la défense Mme Marie Noel Koyara : « En effet, l’adoption de cette la loi et surtout la confiance retrouvée permettra à ce que les FACA soient redéployées à nouveau sur l’ensemble du territoire. Ceci dans l’objectif de protéger la population contre la montée de la violence qui sévi dans le pays ».

En outre, il importe de préciser que de la République Centrafricaine couvre une superficie de 623 000 km2, et l’effectif déployé dans le cadre de la Minusca reste perplexe et insuffisante pour couvrir l’étendue du territoire. A ce titre, il est judicieux et il d’une urgence capital que les élus de la nation puissent passer à peigne fin ce vote et par acclamation. Ceci afin de revoir la situation des FACA pour qu’elle soit opérationnelle afin de porter main forte au pays.

Hervé BINAH
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