Le passage du chevalier de l’Apocalypse Ali Darass dans les villes de Batangafo et d’Alindao a tout mis en conjuration. Certes, ces heurts meurtrières ont apporté un lot de déplacé. Les personnes fuyant les violences ont du s’amasser dans les sites à l’intérieur et dans les périphéries de ces villes, ainsi que dans la brousse dans des situations dramatique.
En effet, selon un humanitaire que notre rédaction a pu joindre depuis Batangafo et qui a témoigné sous couvert de l’anonymat nous souligne que : « Au centre de la ville à côté du camp de la Minusca se trouve un important site des déplacés qui regorgent environ 15 000 personnes. Dans ce site les installations sanitaire font cruellement défaut.il y n’a qu’une latrine pour ce nombre effrayant de personne qu’il faut se le figurer, se trouve dans un état de délabrement très avancé mais qui paradoxalement accueille hommes, femmes et enfants des deux sexes tous ensemble ».
« L’on craint actuellement une épidémie car, l’endroit est bondé d’insalubrité criard partout se dégage des odeurs nauséabondes. Et, c’est dans cette atmosphère que les femmes font la cuisine, les enfants jouent et tous mangent goulument et à satiété.Les matières fécales jonchent le sol, le lieu et sont partout l’aire y est irrespirable et délétère pour le moins insupportable ». A aussi ajouté cette source très émut.
Très submergé par la force des choses et étant aussi touchés par la fièvre des éléments une personnel de la santé de l’Hôpital de la ville M. Hyppolite Dénamsé n’a pas caché son asthénie, il articule que : « Certaines ONG en place ont essayé quand bien que mal et dans la mesure du possible d’y faire face, mais leurs moyens sont visiblement limités. L’hôpital de la ville avec peu de personnel et sous équipé est submergé chaque jour par une foule compacte de personnes qui souffrent de diverses maladies».
Un peu plus loin, à une centaine de km de là, se trouve un deuxième site qui présente un même point de similitude. On est déjà dans la localité d’Alindao où l’on retrouve un panoramades déplacés qui berce plus de 20 000 personnes et pratiquement dans les mêmes conditions que le précédent.
« L’urgence sur le terrain est à la facilitation de la libre circulation des humanitaires. Ceux-là ont des difficultés liés à l’insécurité pour accéder à des personnes afin de répondre à leurs besoins fondamentaux. Lesquelles besoins qui sont très urgents sur le point de la santé infantile et maternelle et plus globalement de la santé primaire ». A soutenu obstinément un notable M. Pierre Ngokouzou.
Les forces internationales au chevet de ce pays et le gouvernement doivent faire quelques choses pour permettre d’éviter toute catastrophe humanitaire plus graves que les armes à un moment où d’importants défis s’imposent déjà en amont pour répondre aux besoins vitaux et fondamentaux de ces personnes dont certains sont sans abri. Hélas !