BANGUI - Suite à l’assemblée générale du Groupement Syndical des Travailleurs de Centrafrique le Week-end dernier, la centrale syndicale vient de lancer un préavis de grève pour huit jours à compter du mardi 24 Décembre jusqu’ au 2 Janvier 2019. Une décision qui fait suite aux échecs des pourparlers entre le GSTC et le gouvernement.
Cette décision intervient après plusieurs tentatives de négociations entre les travailleurs et le gouvernement. Ces discussions n’ont pas donné satisfaction au Groupement Syndical des Travailleurs Centrafricains, qui a décidé de lancer à compter du 24 décembre dernier, un préavis de huit jours.
Firmin Zopanguélé, Secrétaire général du GSTC explique les démarches qui ont abouti à ce préavis, « nous avons reçu mandat de l’assemblée générale de déposer sur la table du gouvernement un préavis de grève de huit jours à compter du 24 Décembre 2018 au 02 Janvier 2019. Puisque la base a constaté que le gouvernement que dirige le Premier Ministre Simplice Mathieu Sarandji ne veut pas dialoguer avec les travailleurs et pourtant ces derniers sont dans leur droit. Deux points sont importants, notamment l’apurement totale des arriérés de salaires et la signature du décret d’application du statut général de la fonction publique » a-t-il précisé.
Le GSTC envisage une marche en cas de non satisfaction, « nous allons nous jeter dans la rue et ça va être l’arrêt du travail. Nous sommes un syndicat responsable, toutes les actions que nous allons mener en cas du refus du gouvernement à coopérer, nous serons en conformité avec les lois centrafricaines en citant la Constitution. La grève est mauvaise, il appartient au gouvernement de réagir pour ne pas qu’il soit trop tard », a conclu le Secrétaire général du groupement syndical des travailleurs Centrafrique.
Les décisions de lancer le préavis de grève par le GSTC ont été prises lors de leur assemblée générale tenue le samedi 23 décembre dernier à la Brousse de travail à Bangui. Depuis plus de dix ans, le GSTC est toujours en attente de la signature par le gouvernement du décret d’application du statut général de la fonction publique.
Le gouvernement n’a pas encore réagit.