Les quotidiens centrafricains visités par APA ce lundi traitent pour l’essentiel de la clôture de la 2ème et dernière session parlementaire de l’année 2018 et de la présence russe en RCA.
« Les députés ont lancé un cri d’alarme et un appel pressant au Comité des sanctions et aux membres du Conseil de Sécurité des Nations-Unies afin que l’embargo sur les armes et munitions soient levés et l’application du mandat de la MINUSCA ainsi que l’appui à l’initiative de paix de l’Union Africaine » relève le quotidien Le Baobab qui conte la clôture de la session ordinaire de l’Assemblée nationale.
S’intéressant à cette actualité, l’Agence Centrafricaine de la Presse(ACAP) informe que « cette 2ème session parlementaire a été marquée par l'adoption de la loi de Finances 2019 et celle autorisant la ratification de l’accord entre la République Centrafricaine et la Fédération de Russie sur la coopération militaire ».
Ces lois, indique l’ACAP, devraient permettre à la RCA de lancer avec les partenaires russes une coopération agissante en matière de défense et de sécurité et appuyer, par ailleurs, les efforts d’autres partenaires qui œuvrent pour un retour définitif de la paix en République Centrafricaine.
Parlant de la coopération russo-centrafricaine, l’Hirondelle annonce que « 500 commandos russes ont débarqué à Berengo au sud-ouest de Bangui pour sauver le régime de Touadera » et l’Expansion de renchérir avec cette manchette : « Arrivée à Berengo de 500 commandos russes pour contrer le complot franco-tchadien ».
Sous le titre « Centrafrique le double jeu de la Russie : ses alliés ne sont pas dupes », Corbeau News aborde cette même actualité et soutient que « la Centrafrique est au cœur de relations politiques internationales où le Centrafricain lambda ne comprend pas tous les tenants et aboutissants de ce qui est fait ».
Le journal s’interroge, par ailleurs, sur le véritable rôle de la Russie en Centrafrique et affirme que « Touadéra (le président centrafricain) aurais acquis une certaine impunité et les Russes étant à ses côtés, l’aideront même à truquer les élections dans trois ans pour se maintenir au pouvoir comme ses homologues ».
Sur un tout autre sujet, Centrafric Matin revient sur le bilan de l’année 2018 en Centrafrique. A ce propos, le quotidien souligne que « des carnages, des incendies des viols, des braquages…ont rythmés 2018 » et appelle le gouvernement et la MINUSCA à prendre leurs responsabilités en 2019.