BANGUI, Le coordonnateur politique des Anti-Balaka Patrice Edouard Ngaissona quittera la France pour la Cour Pénale Internationale (CPI) à la Haye, après la décision de la justice française qui le maintenait en détention depuis le 12 décembre 2018. La décision est prise ce lundi 31 décembre 2018.
Patrice Edouard Ngaissona a été présenté par la justice française le mardi 18 décembre après son arrestation en France le 12 décembre 2018 suite à un mandat d’arrêt émis le 7 décembre par la Cour Pénale Internationale. Il est poursuivi pour crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Selon une source proche du dossier, c’est finalement ce 31 décembre que la justice française a décidé de son extradition. « Il est en cours d’extradition depuis ce matin après la décision de la justice française. C’est possible qu’il rejoigne la CPI dans les heures qui suivent », a confié au RJDH cette source.
Patrice Edouard Ngaissona rejoindra alors Alfred Yekatom Rombhot, un autre leader des Anti-Balaka, transféré à la Haye le 17 novembre 2018 après son arrestation à Bangui.
Des sources bien introduites du mouvement Anti-Balaka, confient au RJDH que Ngaissona dispose des avocats français, américains et centrafricains qui, une fois sont confirmés par la CPI, plaideront non coupable à l’audience de confirmation des charges dont la date n’a pas été arrêtée.
La CPI n’a pas encore réagit pour confirmer l’arrivée de Ngaissona à la Haye. Toutefois, le RJDH continue de contacter certaines sources pour la confirmation de l’arrivée de l’ex coordonnateur des Anti-Balaka.