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Après Patassé et Bozizé, Déby se prépare-t-il à chasser Touadéra du pouvoir ?

Publié le jeudi 3 janvier 2019  |  afriqueeducation.com
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© Autre presse par DR
Les Présidents Déby et Touadéra
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Après 2003 et 2013, le sultan du Tchad, Idriss Déby Itno, est en train de se lancer dans une troisième aventure militaire en Centrafrique. Comme les deux précédentes qui entraînèrent le départ d'Ange-Félix Patassé (2003) et de François Bozizé (2013), celle de 2019 aura pour but d'évincer le président, Faustin-Archange Touadéra, du pouvoir. Comme les deux autres qui furent soutenues par Jacques Chirac et le "silence" de François Hollande, l'actuelle opération militaire est parrainée par le jeune président français.

C'est le rôle dans lequel excelle Idriss Déby Itno : déstabiliser ses voisins, surtout, surtout, le Centrafrique. Il n'est pas à son coup d'essai. En 2003, en plein Sommet de la Censad, à Niamey, alors que les deux frères ennemis, le Centrafricain, Ange-Félix Patassé, et le Tchadien, Idriss Déby Itno, sous la supervision du président du Niger de l'époque, Mamadou Tandja, étaient conviés sous la tente du Guide libyen, Mu'ammar Kadhafi, pour boire du thé et sceller une réconciliation à coups de milliards de F CFA octroyés par Kadhafi, Idriss Déby Itno (conseillé par les Français) avait, déjà, ordonné à 7.000 soldats tchadiens d'envahir le Centrafrique. Tardivement mis au courant, Patassé quitta Niamey, en catastrophe pour rallier Bangui où son avion se vit opposer une autorisation d'atterrir. C'est ainsi qu'il ordonna à son pilote de mettre le cap sur Libreville où le patriarche Ondimba, lui conseilla, plutôt, d'aller, momentanément, à Yaoundé, au Cameroun, le temps pour lui de tenter une médiation avec le preneur du pouvoir à Bangui. La négociation n'aboutit pas. Avec le soutien de Jacques Chirac, le général, François Bozizé, fut installé à Bangui. Il y resta pendant dix ans, sans problème, jusqu'au moment où il commença à vouloir s'émanciper de la tutelle de Déby. Mécontent que le Centrafrique lui échappe, le sultan Déby organisa la rébellion des Sélékas pour chasser Bozizé du pouvoir. A l'époque, Faustin-Archange Touadéra officiait comme premier ministre de François Bozizé, avant de céder, par la suite, sa place à Me Nicolas Tiangaye, après un Sommet (de réconciliation) tenu à Libreville, sous les auspices du président, Ali Bongo Ondimba, et plusieurs chefs d'Etat de la sous-région, y compris, Yayi Boni, à l'époque, président du Bénin et président en exercice de l'Union africaine.
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