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Centrafrique : Le président fait de l’adoption du code de l’enfant une des priorités de 2019

Publié le jeudi 3 janvier 2019  |  RJDH Centrafrique
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© Présidence par DR
Noel edition 2018 : 2000 enfants ont rencontre le père noel au palais de la renaissance
Le couple présidentiel Brigitte et Faustin TOUADERA a célébré la fête de Noël 2018 avec les enfants de Centrafrique au Palais de la Renaissance
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BANGUI —L’adoption de la loi sur la protection de l’enfant en Centrafrique est l’une des priorités que le chef de l’Etat Faustin Archange Touadera a annoncées pour l’année 2019. Il l’a fait savoir dans le discours de vœux prononcé la veille du nouvel an.

Le président centrafricain s’est engagé à faire adopter voire promulguer en 2019 la loi sur la protection de l’enfant. Cet engagement est un pas dans le processus de l’adoption et de la promulgation de cette loi attendu depuis huit ans.

L’engagement du chef de l’Etat centrafricain intervient deux semaines après le lancement d’un projet de plaidoyer en faveur de l’adoption et de la promulgation de cet avant-projet de loi, projet porté par un groupe d’ONG nationales et international dont le RJDH sur financement de l’Unicef.

En Centrafrique, la protection de l’enfant reste un sujet de préoccupation bien que le pays qui dispose du code de la famille, ait ratifié la Convention relative aux Droits de l’Enfant, la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant, la Convention n° 138 sur l’âge minimum d’admission à l’emploi, la Convention 182 sur l’interdiction des pires formes de travail de l’enfant et le Protocole Additionnel à la CDE sur les Enfants et les Conflits Armés.

Ces dernières années en Centrafrique, l’accusation de sorcellerie contre des enfants débouchant sur des tortures voire des assassinats, le trafic des enfants, la privation des enfants de leur droit à la succession et l’enrôlement des enfants dans les groupes armés, ont pris une proportion inquiétante dans tout le pays. Ces formes de violences contre les enfants sont facilitées par la situation sécuritaire chaotique. Les vides dans les principaux instruments juridiques appliqués en Centrafrique, ne semblent pas garantir la protection de l’enfant dans ce pays en crise depuis cinq années.

Le code de la protection de l’enfant que le chef de l’Etat a inscrit dans ses priorités de 2019, a le mérite de combler ses vides en prenant en compte les nouvelles formes de violences que subissent les enfants centrafricains et contre lesquelles des dispositions des textes existants ne sont pas assez précis.

Le groupe d’ONG nationales engagées dans le plaidoyer pour l’adoption et la promulgation du code de la protection de l’enfant, ont prévu organiser entre janvier et février 2019 plusieurs activités de plaidoyer et d’explication en faveur des autorités, des enfants, des députés, des journalistes, des artistes, des leaders de la société civile et religieux afin de créer un large consensus autour de cette loi dont l’importance pour les enfants centrafricain n’est plus à démontrer.
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