En Centrafrique, l’Assemblée de transition (le CNT) travaille depuis une semaine sur la réforme du code électoral. Ses membres devront se prononcer sur la biométrie et le découplage des élections présidentielles et législatives – deux innovations voulues en 2013, mais jugées complexes et coûteuses aujourd’hui. Mais mercredi, le CNT a renvoyé sa copie au gouvernement en demandant plus de concertation sur le sujet.
Quand, en 2013, les membres de l’Assemblée de transition avaient rédigé le code électoral centrafricain, ils avaient veillé à introduire dans la loi un certain nombre de garanties de crédibilité pour les scrutins à venir. Parmi elles : la nécessité du recours à la biométrie et l’obligation de découpler les élections législatives et présidentielles, avec entre les deux scrutins un délai d’au moins trente jours.
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