La situation reste confuse à Bakouma dans le Mbomou au sud-est du pays. La ville serait encore entre les mains du FPRC et de l’UPC soutenus par des mercenaires tchadiens, après leur assaut dans la nuit du 30 au 31 décembre 2018 jusqu’alors.
Difficile pour le moment de savoir avec précisions ce qui se passe exactement à Bakouma. Selon les dernières informations en provenance de Bangassou rapportées par des déplacés de cette ville meurtrie, « la ville serait toujours sous la coupe des hommes de la Séléka ».
Au moment où nous mettons sous presse cette information, le village Dimbé à 5 Km de Bakouma, axe Chinko est aussi tombé dans les escarcelles de ces hommes armés.
De source bien introduite, depuis le 1er janvier 2019, une escorte des Forces Armées Centrafricaines (FACA) a quitté Bangassou pour Bakouma, «une force conjointe MINUSCA et FACA accompagnée par les autorités politico-administrative de Bangassou ont quitté depuis le 1er janvier 2019 pour la destination de Bakouma, mais hélas, ces derniers seraient encore restés à la porte de Bakouma plus précisément à 10 km, précisément au village Nakondo », a confié un habitant de Bakouma surplace à Bangassou.
Les contingents marocains ont lancé des pourparlers avec les forces en présence pour une tentative de solution. Plusieurs personnes dont des femmes enceintes et des enfants continuent d’arriver en masse à Bangassou et d’autres dans la brousse pour se protéger.
Le bilan de l’attaque fait état d’une dizaine de morts dont le sultan de Bakouma Hervé Mada-Bari. Le RJDH a tenté en vain d’entrer en contact avec les autorités en charge de la défense nationale pour leur réaction suite à la situation qui prévaut à Bakouma