L’absence des leaders religieux au forum de Bangui, le plaidoyer des autorités pour la prolongation de la période de transition et les conséquences de l mutinerie à la prison de Ngaragba sont au menu de la presse centrafricaine parue ce jeudi.
‘'La plateforme religieuse ne sera pas au premier plan au forum de Bangui'', titre L'Hirondelle citant Monseigneur Nzapalahinga, là où Le Démocrate affiche : ‘'La plateforme religieuse récompensée pour ses efforts de paix''.
A l'occasion de la conférence de presse animée la veille, les trois leaders de la plate forme religieuse ont présenté le prix de la paix ‘'Common Ground Awards 2014'' qui leur ont été décerné par l'ONG Search For Common Ground.
‘'Ces leaders ont ostensiblement exprimé leur désespoir de voir le forum de Bangui prendre une forme de dialogue politique. Ces leaders ont décidé de se mettre en second plan à ces assises puisque le forum n'a pas suivi les démarches souhaitées par le peuple centrafricain c'est-à-dire d'une première étape du dialogue à la base'', souligne L'Hirondelle.
‘'D'une manière unanime, relève Le Démocrate, les leaders religieux ont défini les critères qui ont porté sur leur choix à obtenir ce prix important qui selon eux s'explique par leur rejet de violence tout simplement''.
Sur un tout autre plan, Le Démocrate titre : ‘'Le lobbying de Catherine Samba-Panza pour le rallongement de la transition''. Selon ce confrère, le Premier ministre Mahamat Kamoun rentre d'une mission éclaire auprès de Denis Sassou Nguessou à Brazzaville avec pour mission de soumettre au médiateur dans la crise centrafricaine, une proposition assortie d'arguments sérieux qui justifient le report des élections.
‘'Dans cette optique, le couple Samba-Panza et Kamoun n'a pas droit à l'erreur surtout qu'il est sous le feu de critiques tous azimuts et plus ou moins subjectives'', indique Le Démocrate.
Abordant les faits de société, L'Agora et Médias + reviennent sur la mutinerie de la prison de Ngaragba. Le premier titre : ‘'La crise de la maison d'arrêt de Ngaragba poursuit son petit bonhomme de chemin'' et le second : ‘'Maison d'arrêt de Ngaragba, le statu quo persiste''.
‘'Depuis le déclenchement de l'insurrection carcérale du dimanche 23 novembre dernier, les forces de l'ordre que sont la police et la gendarmerie, appuyée des forces internationales, sont embusquées tout bonnement à quelques huit cent mètres (800m) des lieux de l'évènement sans chercher des dénouements en vue de stopper par tous les moyens l'émeute'', déplore Médias +.
KG/cat/APA