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Centrafrique : après la Russie, la chine, les usa et la France désormais la Belgique membres du conseil de sécurité offre des matériels militaires à la RCA mais qu’attend la levée de l’embargo demandée par le peuple et les institutions?

Publié le lundi 7 janvier 2019  |  Bangui 24 News
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© Autre presse par Catianne Tijerina
Des Casques bleus de la MINUSCA lors d`une patrouille à Bangui
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La Belgique a livré du matériel militaire « non létal », il s’agit des uniformes, des casques, gilets anti balle, des matériels de Communication, des véhicules et des générateurs, à la Centrafrique, un pays soumis à un embargo onusien sur les armes, a-t-on appris vendredi de source diplomatique.

Cette aide a été approuvée par le comité des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a déjà levé partiellement la mesure pour permettre des livraisons d’armes aux Forces armées centrafricaines (Faca), faiblement équipées et peu structurées.

La Russie, en janvier dernier, et plus récemment la France, ont obtenu une exemption à l’embargo de l’ONU pour livrer respectivement 1.400 et 1.700 fusils de type AK-47 Kalachnikov destinés à équiper l’armée, la police et la gendarmerie.

La Mission de l’ONU pour la stabilisation de la Centrafrique (Minusca) et la mission de formation de l’Union européenne (EUTM RCA) ne sont pour leur part pas soumises à cet embargo.

C’est dans ce cadre que la Belgique a fait don au gouvernement du président Faustin Archange Touadéra de matériels « non-létaux », dont notamment vingt générateurs, ont indiqué vendredi les Affaires étrangères à l’agence Belga. Elle a également fourni, dans le cadre de l’EUTM, deux instructeurs pour former des membres des Faca à leur utilisation.

Depuis le 5 décembre 2013, la résolution 2127 interdit toute livraison ou tout financement d’armes à la Centrafrique en provenance de quelque pays que ce soit. En février dernier, évoquant une situation sécuritaire instable, le Conseil de sécurité avait décidé de proroger l’embargo jusqu’au 31 janvier 2019 avec une résolution étendue.

En tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité depuis le 1er janvier, la Belgique suivra ce dossier de près.
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