L’auteur de « Tempête sur Bangui », dont le tome 2 vient de paraître, raconte ce que les journalistes n’ont pas pu voir lors des affrontements entre la Séléka et les anti-balaka.
C’est au fond du jardin de l’Alliance française de Bangui, derrière la médiathèque jeunesse, que Didier Kassaï a installé son atelier, le précédent ayant été pillé en 2014 lors de la crise en Centrafrique. Dans la petite pièce sombre, un invraisemblable bric-à-brac. Sur le bureau du dessinateur, des papiers, quelques albums, des planches en cours d’élaboration. « Ce n’est pas encore le tome 3 de Tempête sur Bangui », explique Didier Kassaï, un sourire énigmatique sur le visage. A côté du carton à dessins qui lui sert de support, des pots de peinture : « J’ai tous les outils dans l’ordinateur pour coloriser, mais je préfère le faire à la main. Je me sens mieux comme ça. »... suite de l'article sur Autre presse