BATANGAFO - Les personnes déplacées fuyant les violences de Batangafo pour la ville de Bouca sont dans une précarité indescriptible de vie. Elles sont sans assistance et vivent dans des conditions difficiles.
Les personnes déplacées de Batangafo vivant sur des sites à Bouca sont dans des conditions très précaires. Ils ne bénéficient d’aucune assistance médicale ni alimentaire. Ce qui les expose aux différentes maladies telles que le paludisme, la diarrhée et bien d’autres.
Un déplacé joint au téléphone par le RJDH témoigne que depuis qu’ils sont sur le site, leurs conditions sanitaire et alimentaire sont de plus en plus critiques, « depuis que nous sommes arrivés à Bouca après les violences de Batangafo, nos enfants sont touchés par le paludisme, la diarrhée. Nous ne consommons pas d’eau potable, nous sommes abandonnés à notre triste sort», s’est-il plaint.
Selon une autorité locale jointe au téléphone par RJDH, « la plupart d’entre eux sont des enfants de 0 à 6 ans. Leurs parents sont dépourvus de tout et n’ont pas la possibilité d’amener leurs progénitures à l’hôpital faute d’argent » a-t-elle indiqué.
A cela s’ajoute le manque de nourriture, où les déplacés n’ont pas la possibilité de trouver de quoi à manger vue le nombre d’enfants enregistré sur ce site.
Les déplacés de Batangafo qui sont à Bouca ont fui les violences pour se retrouver dans cette ville.