BANGUI - Un scénario digne d’un film-fiction mais c’est une réalité qui a eu lieu à Bangui au quartier Cité Jean XXIII dans le 4ème arrondissement de la Capitale Centrafricaine. Il s’agit d’un trio braqueur qui au cours de leur forfait le 31 décembre 2018 dans ce quartier ont assassiné Marius Bissafi mais depuis ce jour l’un des braqueurs est hanté par l’esprit de sa victime au point de venir avouer aux parents du défunt ce 05 janvier 2018.
Les criminologues disent « l’assassin revient toujours sur son lieu de crime » alors c’est le cas de ces trois tristement braqueurs passés à tabac ce samedi 05 janvier 2019 à la Cité Jean XXIII.
C’est ainsi qu’un jeune conducteur de moto-taxi d’au moins 20 ans prénommé Marius habitant le même quartier de ces trois braqueurs a été pris en course par ces derniers le 31 décembre 2018 pour faire aller-retour de PK 45 axe Boali. Malheureusement pour le conducteur, ses clients ont un plan machiavélique derrière la tête contre lui, une fois arrivée sur le lieu de forfait, les braqueurs ont torturé à mort ce jeune jusqu’à lui crevant les deux yeux afin de récupérer sa moto.
Le corps de la victime a été retrouvé dans la brousse non loin de la route, le 02 janvier 2019 et inhumé le même jour vu l’état de décomposition avancée du corps. Deux jours après, l’un des braqueurs qui a orchestré le braquage de ce jeune, hanté par l’esprit de la victime était obligé de se rendre à la place mortuaire au domicile familial de la victime sis au quartier Cité Jean 23 pour avouer son crime aux parents, amis et connaissances comment ils ont assassiné le jeune conducteur de moto-taxi.
Pris par la colère, plusieurs jeunes non identifiés dudit quartier se sont jetés sur ce dernier pour le ruer de coups malgré l’intervention en vain de certaines personnes pour arrêter ce cas de la justice populaire interdite par la loi en République Centrafricaine. Quelques heures plus tard, les forces de la sécurité intérieure sont intervenues pour récupérer le présumé auteur du meurtre qui a finalement succombé dans la nuit du 05 au 06 janvier 2019.
Les forces de la sécurité intérieure continuent de traquer les deux autres braqueurs qui sont en cavale après être informés de l’arrestation et la mort de leur complice.
La République Centrafricaine dans son code pénal dispose aux Articles.167 et 168: « Tout vol commis à main armée est passible de la peine de mort… Sera puni des travaux forcés à perpétuité, tout individu coupable de vol commis avec trois des circonstances suivantes…S’il a été commis par deux ou plusieurs personnes et Si le vol a été commis avec violence… ». Mais c’est la justice populaire qui prit le dessus.