La ville de Khartoum a été finalement retenue pour abriter le dialogue entre le gouvernement et les groupes armés, initié par l’Union africaine. C’est à l’issue d’une visite de haut niveau ONU-UA-CEEAC que cette décision est prise ce 9 janvier 2019 à Bangui.
Pressentie pour abriter ce dialogue, après une première rencontre en août dernier, initiée par la Fédération de la Russie et le Soudan, la ville de Khartoum est retenue. Annonce faite par le président Faustin Archange Touadera, lors d’un point de presse à la présidence, en présence des représentants de haut niveau.
La mission en terre centrafricaine des personnalités notamment le secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, le commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA, Smaïl Chergui, et les ministres des Affaires étrangères des pays voisins avait pour but d’harmoniser les points de vue sur la tenue de ce dialogue qui traîne les pas depuis plus d’un an.
Ces derniers jours, plusieurs voix se sont levées notamment celle du groupe des forces vives de la nation pour réclamer la tenue de ce dialogue à Khartoum afin de reconnaître l’effort consenti par la Russie et le Soudan pour la réussite de ces pourparlers.