Le parquet de Bangui a annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire pour déterminer la responsabilité des services engagés dans la surveillance et sécurisation de la prison de Ngaragba à Bangui où une mutinerie a eu lieu dimanche et lundi matin, à la suite de la mort d’un détenu.
‘'Le parquet condamne ce mouvement insurrectionnel et entend ouvrir immédiatement une enquête judiciaire aux fins de déterminer les circonstances de la détention d'armes à feu et explosifs par des prisonniers. Il compte également établir la responsabilité des uns et des autres conformément à la loi'', a indiqué, mercredi, le procureur de la république, le magistrat Ghislain Gresenguet.
‘'Comment est-ce que des armes peuvent se retrouver dans la prison ? Qui a fait quoi ?'', s'est interrogé le magistrat Ghislain Gresenguet, soulignant que les maisons d'arrêt ont des règlements intérieurs qui régissent la vie des prisonniers.
‘'Le matin on réveille les prisonniers pour les corvées. On procède à des fouilles. On répertorie les cas des maladies pour les envoyer à l'infirmerie. Tout cela est réglementé'', a-t-il souligné.
Désormais, a affirmé le procureur, ‘'des mesures sécuritaires doivent être renforcées par des contrôles réguliers des prisonniers à la sortie des corvées et à leur retour et tous les visiteurs doivent subir des fouilles de corps régulières''.
KG/cat/APA