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RCA: «Ne pas aller au dialogue à Khartoum, c’est se mettre au ban de l’histoire»

Publié le mercredi 23 janvier 2019  |  RFI
Parfait
© Autre presse par DR
Parfait Onanga-Anyanga, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Centrafrique
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Le dialogue national entre le gouvernement centrafricain et les quatorze groupes armés doit s’ouvrir le 24 janvier à Khartoum au Soudan. Un dialogue national mis en œuvre par l’initiative de l’Union africaine sur les bases des conclusions du Forum de Bangui. Au préalable, un long processus a été nécessaire notamment la collecte et l’harmonisation des revendications de ces groupes armés. Des revendications qui seront donc au cœur des débats à Khartoum. Les délégations sont parties hier de Centrafrique. A l’aéroport de Bangui, Charlotte Cosset a pu interroger Parfait Onanga-Anyanga le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Centrafrique, quelques minutes avant qu’il ne monte dans l’avion.

Quelles sont vos attentes pour l’ouverture de ce dialogue très attendu à Khartoum ?

Parfait Onanga Anyanga : Dialogue attendu, dialogue historique certainement. Il est légitime que nous en attendions beaucoup. Nous attendons que tous les acteurs y aillent dans un esprit de compromis, qu’il en sorte de ces consultations historiques un répit pour la population centrafricaine qui n’a que trop souffert, un espoir de paix, d’une paix durable qui puisse permettre aux Centrafricains de se mobiliser autour des questions qui sont les plus importantes pour toutes les nations : le développement et la transformation de leur société. Bien sûr, nous ne sommes pas naïfs. La voie vers la paix n’est jamais une voie facile, c’est une voie ardue. Mais je crois qu’il y a dans l’histoire des peuples des moments qui sont propices. Et nous voulons croire que celui-ci est l’un d’entre eux, de pouvoir nous retrouver autour du gouvernement centrafricain légitime, avec l’appui de toute la communauté internationale, l’Union africaine, les Nations unies, mais aussi tous les grands partenaires : l’Union européenne, les bilatéraux (la France, les Etats-Unis), de pouvoir nous retrouver avec tous les protagonistes, c’est-à-dire les groupes armés. Un moment comme celui-ci donne des raisons légitimes d’espérer que l’aube de la paix se dessine peut-être pour la Centrafrique.
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