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Centrafrique : dialogue de Khartoum, le KNK communique.

Publié le mercredi 23 janvier 2019  |  Corbeau News
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Ce jeudi 24 janvier 2019, dans la capitale soudanaise, s’ouvrira, sous l’égide de l’Union Africaine et des Nations Unies, le dialogue entre le Gouvernement de la République Centrafricaine et les groupes armés actifs sur son territoire.

Si d’emblée, le Kwa Na Kwa se félicite de la tenue de cette importante rencontre qu’il a longtemps réclamé envers et contre tous, notre formation politique ne peut en revanche que regretter le format retenu qui, à défaut d’exclure totalement les forces vives de la nation tel qu’initialement prévu, dont les partis politiques, ne leur confère au final qu’un simple statut d’observateurs, voire de consultants.

Il n’empêche que ce dialogue, que d’aucuns qualifient de rencontre de la dernière chance pour notre pays, revêt à ce jour une importance capitale dans le processus de rétablissement de la paix en Centrafrique et, qu’à ce titre, le Kwa Na Kwa se tient aux côtés de ceux qui attendent des participants à ces importantes assises qu’ils placent les intérêts de la Nation au dessus de leurs calculs égoïstes et partisans.

A la veille de ce grand rendez-vous, le Kwa Na Kwa émet le vœu que les différents responsables des groupes armés dont les noms ne figurent pas sur la liste des participants rendue publique ou qui ont annoncé ne pas vouloir se rendre à Khartoum, notamment en raison de la récente flambée de violences à Bambari, puissent réviser cette position afin que tous soient engagés dans la voie de la réconciliation dans l’intérêt supérieur de nos populations.

Au gouvernement de la République Centrafricaine et aux groupes armés qui continuent d’écumer notre pays, le Kwa Na Kwa, convaincu que la paix n’a pas de prix et que nul sacrifice consenti au nom de cette paix ne saurait être vain, nous recommandons :

de ne considérer aucun sujet tabou afin de parvenir à un compromis dynamique en faveur du peuple centrafricain ; d’œuvrer, à ce qu’au sortir de cette rencontre, et ce conformément à l’article 5 alinéa 3 de la Constitution du 30 mars 2016, nul centrafricain ne soit plus contraint à demeurer en exil ; de faire de la réparation des dommages subis par les victimes de tous bords de la crise centrafricaine une grande cause nationale autour de laquelle devront être mobilisées toutes nos énergies et l’aide de nos partenaires.

En ce début d’année 2019, faisons ensemble en sorte que la République Centrafricaine redevienne un havre de paix où il fait bon vivre dans l’harmonie et la cohésion sociale.

Fait à Bangui le



Pour le Bureau Politique,

L’Ouvrier Secrétaire Général
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