Bangui, La Porte-parole intérimaire de la MINUSCA, Ikavi Gbetanu Uwulowokana, a animé, mercredi 23 janvier 2019 à Bangui, une visioconférence de presse au cours de laquelle le chef d’état-major des forces de la MINUS, Rémy Seigle indique que les poches de résistance des groupes armés de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC) d’Ali Darass à Bambari ont été démantelés après les attaques du 10 janvier dernier.
Le Chef d’état-major Rémy Seigle a expliqué que l’objectif de l’opération était de chasser et neutraliser les groupes armés dans la ville de Bambari et ses environs.
« Les groupes armés ont attaqué les dispositifs mis en place conjointement avec les FACA (Forces armées centrafricaines), et en riposte, nous avons lancé l’opération de démantèlement des poches de résistance des groupes armés et mené un raid sur Bokolobo, un village environnant de la ville de Bambari », a-t-il ajouté.
La capacité de nuisance des groupes armés de l’UPC est sensiblement réduite, d’autres sont en fuite et certains se cachent parmi la population civile, a-t-il souligné.
Abondant dans le même sens, le chef de Bureau de la MINUSCA de Bambari, Bara Dieng, a confirmé que les forces onusiennes, les FACA et les forces de sécurité intérieure (FSI) contrôlent la ville de Bambari.
Il a saisi cette opportunité pour inviter la population de Bambari à signaler tout mouvement suspect soit aux Forces de la Minusca, soit aux FACA le plus rapidement possible afin de trouver une solution adéquate à la situation.
« L’opération continue, nous allons les poursuivre jusqu’à leurs derniers retranchements, la MINUSCA est sur le terrain », a-t-il rassuré.
Le Préfet de la Ouaka, Victor Bissekoin, a invité la population centrafricaine à l'amour du pays, ajoutant que les causes des conflits armés en Centrafrique sont complexes.
« La MINUSCA a déployé des efforts pour ramener la paix à Bambari, mais il reste beaucoup à faire pour que la paix revienne dans la préfecture de la Ouaka, en général, et à Bambara, en particulier », a-t-il poursuivi.
Il faut rappeler qu'une attaque des groupes armés sur la ville de Bambari, les 9 et 10 janvier derniers avaient conduit au renvoi à une date ultérieure de la célébration en différé de la Journée mondiale de l’alimentation (JMA).