Bangui, Le président national de la Croix Rouge Centrafricaine (CRCA), Antoine Mbao-Bogo, a officiellement lancé, mercredi 23 janvier 2019 à Bangui, les travaux d’un atelier destiné à l’élaboration du plan de réponse multirisques.
Le but de cet atelier, appuyé par la Croix Rouge Néerlandaise est de bâtir les fondations des éléments de réponse principaux ainsi qu’un cadre de coordination entre les partenaires du mouvement Croix Rouge en République Centrafricaine.
Trois jours durant, les trente participants (président des comités locaux, cadre et volontaires de la CRCA) auront à définir les grandes lignes de réponse et de préparation pour chaque aléa afin de faciliter une bonne compréhension du contexte d’intervention du mouvement Croix Rouge en cohérence avec les actions et orientations du gouvernement en matière de préparation et de réponse aux catastrophes.
Antoine Mbao-Bogo a indiqué que ce plan multirisques permettra à la Croix Rouge Centrafricaine de bénéficier d’appuis multidimensionnels grâce aux différentes contributions des uns et des autres afin d’atteindre sa mission humanitaire, celle de sauver des vies.
«j’ose croire qu’au sortir de cet atelier, nous aurons un draft de plan de réponse multirisque qui sera par la suite finalisé, partagé avec tous les partenaires et testé afin de combler les manquements possibles», a-t-il insisté.
Le représentant pays de la Croix Rouge Néerlandaise, Jean Albert Onana, a quant à lui souligné que des actions se font, mais le souci de la Croix Rouge Centrafricaine et de la Croix Rouge Néerlandaise, c’est d’arriver à coordonner les actions.
«Le processus va être long, ce document doit être approuvé, validé par le comité de direction de la Croix Rouge Centrafricaine ; que cela soit testé et utilisé ; qu’il ne rentre pas dans le tiroir. C’est pour cela que la Croix Rouge Néerlandaise soutient cette initiative à travers le financement du ministère des Affaires Etrangères des Pays-Bas», a-t-il relevé.
Notons que la Croix Rouge Néerlandaise est active en République Centrafricaine depuis 2016 pour la cause des personnes vulnérables.
Cet atelier se tient à un moment où les violences continuent d’être perpétrées dans plusieurs localités de la République Centrafricaine, dont Bambara (388 km au nord-est de Bangui).