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Centrafrique : les pourparlers de paix à Khartoum se poursuivent à huis clos

Publié le dimanche 27 janvier 2019  |  Xinhua
Ouverture
© Présidence
Ouverture à Khartoum des pourparlers des pourparlers inter-centrafricains pour une sortie de crise
Jeudi 24 janvier 2019. Des pourparlers de paix entre les autorités de Bangui et les 14 groupes armés opérant sur le territoire centrafricain ont débuté à Khartoum.
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Après la suspension observée vendredi suite à la menace des antibalaka de se retirer des négociations de Khartoum (Soudan), entre Bangui et les rebelles, les pourparlers ont repris samedi et se tiennent à huis clos, a constaté sur place un correspondant de Xinhua.

D'après une source proche des négociations, les pourparlers de paix ne concernent que le gouvernement centrafricain et tous les leaders des quatorze groupes armés officiellement recensés.

Malgré cette formule, Abdoulaye Hissène, l'un des leaders rebelles les plus tenaces, s'est contenté de se faire représenter.

Du côté du gouvernement, la délégation est conduite par Firmin Ngrébada, directeur de cabinet personnel du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra.

D'après une source informée, les revendications des groupes armés portent sur la politique ou le partage des pouvoirs, la sécurité, la justice et les questions socio-économiques face auxquelles la délégation du gouvernement se dit prête à fournir des éléments de réponse.

Selon des sources proches du dossier, des représentants des partis politiques (opposition, majorité et centristes), de l'Assemblée nationale, du conseil national de la médiation, de la plateforme religieuse, des associations de victimes et du Conseil national de la jeunesse se sont eux aussi déplacés à Khartoum mais n'auront pas le droit de siéger au moment des discussions.

Ouvert le 24 janvier dernier, le dialogue inter-centrafricain, s'il n'enregistre pas d'entrave, pourrait prendre fin le 2 février prochain. La signature d'un accord est prévue à Bangui. L'accord, que certains appellent déjà "trophée de la paix", pourrait être soumis à la session de l'Union africaine (UA) de février prochain.
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