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Centrafrique : vive tension entre les éleveurs peuls et les Anti-Balaka au village Ndanga dans la Lobaye.

Publié le mardi 29 janvier 2019  |  Corbeau News
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© Autre presse par DR
Les éleveurs peulhs éprouvent des difficultés suite au conflit militaro-politique
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Depuis le mercredi 23 janvier dernier, la tension ne cesse de monter entre les éleveurs peuls et les miliciens Anti-Balaka au village Ndanga dans la Préfecture de la Lobaye.



En effet, selon des informations recueillies sur place, tout a commencé par un assaut violent mené par les miliciens Anti-Balaka sur un campement des éleveurs peuls en transhumance dans la localité de Ndanga, à 30 kilomètres de la sous-préfecture de Boda sur l’axe Mbaïki le mercredi dernier.

Lors de l’attaque, les Anti-Balaka ont en profité pour voler un cheval appartenant à un éleveur handicapé.

De retour au village, les Anti-Balaka ont tué le cheval et vendre ses morceaux aux villageois sur le marché local.

48 heures après l’attaque, les Peuls ont envoyé une note aux villageois pour demander la restitution immédiate du cheval volé, ou alors payer 1 million de francs CFA à son propriétaire handicapé.

Selon eux, le cheval volé est une donation faite depuis des années au jeune Peul handicapé pour lui permettre de se déplacer librement avec eux. Son vol est considéré comme un crime insupportable.

En conséquence, le cheval doit être restitué sans delai à son propriétaire. Dans le cas contraire, ils seront dans l’obligation de se venger à un moment ou à un autre.

Depuis lors, le village Ndanga est complètement sous tension permanente.

Il y’a lieu de rappeler que les massacres de Zaoro-Sangou, de Loura, de Diarra et de Bokayan, après enquête, sont liés au vol des bœufs par des miliciens Anti-Balaka locaux.

Alors, les Centrafricains se demandent si un accord de paix quelconque signé entre le gouvernement et les groupes armés pourrait-il résoudre le problème de multiples braquages des éleveurs peuls dans la région nord-ouest, ouest et sud-ouest par les miliciens Anti-Balaka ? Du moment où les soi-disant Chefs suprêmes de cette milice n’ont aucune influence quelconque sur le terrain ?
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