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La MINUSCA dénonce les violences des groupes armés sur les civils dans la Ouaka

Publié le jeudi 31 janvier 2019  |  Agence Centrafrique Presse
Uwolowulakana
© Autre presse par DR
Uwolowulakana Ikavi-Gbétanu (au centre) et les porte-parole de la Force et de la police de la MINUSCA
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Les porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) ont dénoncé, au cours de la conférence de presse hebdomadaire mercredi 30 janvier 2019, les attaques répétées d’hommes armés sur des civils, dans la préfecture de la Ouaka, au centre du pays.

Dans son propos liminaire, la porte-parole par intérim de la MINUSCA, Uwolowulakana Ikavi-Gbétanu, assistée des portes paroles de la force, le major Soumana Garanké et celui de la police, Alioume Kassé, a repris les termes d’un communiqué de presse publié la veille et condamnant fermement l’attaque d’un élément du groupe armé Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC) dans la nuit du 24 au 25 janvier 2019, qui a ouvert le feu sur des civils lors d’une cérémonie funéraire dans le quartier Bornou à Ippy (496 km au nord-est de Bangui).

Suite à cet incident malheureux, la MINUSCA s’est rendu sur les lieux afin de sécuriser la population et en a profité pour lancer des recherches dans le but d’appréhender l’auteur de ce crime pour le rendre à la justice centrafricaine. Mais malheureusement, l’auteur des tirs et l’un de ses supposés complices auraient été abattus en public sur ordre d’un responsable de l’UPC.
Uwolowulakana Ikavi-Gbétanou a affirmé que la MINUSCA est également préoccupée par les attaques répétées contre les civils perpétrées par des éléments de l’UPC dans la Ouaka et dans certaines zones non sécurisées.

A titre d’exemple, le 25 janvier 2019, un élément de l’UPC qui a envahi un quartier de Bambari (388 km au nord-est de Bangui) et a occupé des habitations civiles après avoir chassé les propriétaires. Dans la même nuit, certains éléments de l’UPC ont brûlé 4 maisons appartenant à des civils et pris en otage trois 3 autres civils. Le mardi 27 janvier 2019, les corps de 3 victimes ont été retrouvés à des endroits différents de la ville de Bambari.

La porte-parole a également confirmé qu’un affrontement entre les miliciens antibalaka et les éléments de l’UPC sur l’axe Bambari-Tagbara a fait 2 morts, avant de condamner la tension intercommunautaire qui prévaut dans la zone de Carnot (431 km à l’ouest de Bangui) depuis le 25 janvier dernier.

« Dans le contexte des défis sécuritaires actuels, la MINUSCA appelle toutes les communautés au calme et à la retenue », a-t-elle déclarée. Elle estime que tous ces événements déplorables rappellent l’importance de mettre un terme à la présence des groupes armés dans le pays et surtout dans des zones habitées où ils constituent une menace constante pour les populations civiles.

Elle conclu son intervention en rapportant l’appui de la MINUSCA au dialogue réunissant le gouvernement centrafricain et les groupes armés depuis le 24 janvier dernier à Khartoum, au Soudan, sous l’égide de l’Union Africaine.
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