Le ministre d’Etat et chef de la délégation gouvernementale aux pourparlers directs avec les leaders des groupes armés à Khartoum, au Soudan, a déclaré, mardi 29 janvier 2019 à la presse, que les négociations évoluent dans la sérénité et sans incident majeur.
L’objectif de cette déclaration à la presse, à la sixième journée des négociations, est de signifier à l’opinion centrafricaine notamment que les délégués à Khartoum échangent dans une ambiance de convivialité, avec comme objectif final la signature d’un accord global de paix qui pourrait avoir lieu très prochainement à Bangui, la capitale centrafricaine.
Suivant la méthodologie adoptée par le panel des facilitateurs de l’Union Africaine et des Nations Unies, en dehors de la cérémonie d’ouverture qui s’était déroulée en séance plénière ouverte, les séquences des négociations, eux, se déroulent à huis-clos, exclusivement entre quatre membres du gouvernement conduits par le ministre d’Etat Ngrébada et les leaders des quatorze groupes armés.
Dans les coulisses des négociations, l’on apprend que de temps en temps, les travaux sont suspendus pour permettre aux groupes armés d’harmoniser leurs positions, plutôt que d’échanger dans la discorde en leur sein.
Aussi, l’examen du projet d’accord de paix avance en dents de scie, en raison des suspensions.
Au-delà de tout, le Ministre d’Etat Ngrébada est confiant : "tout se passe dans une ambiance de courtoisie et de cordialité, avec l’espoir que les discussions débouchent sur des conclusions devant mener à la paix et à la réconciliation en République Centrafricaine".
Ouvert le 24 janvier dernier pour se terminer, en principe, fin janvier, le dialogue de Khartoum est censé déboucher sur un accord de paix permettant un désarmement complet des nombreux groupes armés actifs sur le territoire de la République Centrafricaine depuis décembre 2012.