L’embargo sur les armes en Centrafrique est-il toujours justifié ? Plus de 5 ans après son instauration par l’ONU, cet embargo est de plus en plus remis en question. Et le Conseil de sécurité lui-même réfléchit à son assouplissement.
Lundi ils étaient 3000 dans les rues de Bangui à manifester pour réclamer la levée de cette restriction, une loi deux poids deux mesures pour le Premier ministre qui affirme que le gouvernement respecte l’embargo alors que les groupes armés reçoivent des armes.
"Il y a un verrou qui doit être ouvert, explique Simplice Sarandji, Premier ministre de la République centrafricaine. Quel est ce verrou ? C’est celui qui a un impact sur nos forces de sécurité."
Déjà quelques brèches ont été ouvertes. La Russie, la Chine se sont vues accordées des exemptions pour des livraisons de kalachnikov, munitions ou véhicules.
La France qui suit le dossier de très près, a quant à elle rédigé un texte pour le Conseil de sécurité de l’ONU, texte qui ouvrirait la voie à l’allègement progressif de l’embargo d’ici fin septembre et sous conditions. Les autorités centrafricaines devraient s’engager sur une feuille de route concernant les programmes de désarmement, démobilisation et réintégration des combattants armés.... suite de l'article sur Autre presse