Les pourparlers de paix entre les groupes armés et le gouvernement Centrafricain, enclenchés depuis le 24 janvier sous l’égide de l’Union Africaine connaissent un début de décrispation. Ce processus pourra être rallongé jusqu’au weekend prochain.
« Nous sommes sur une très bonne voie, il ne nous reste que deux petits points à traiter ce jour pour déterminer la date de la signature de l’Accord à Bangui », a confié à ADV Béranger Ludovic Igor Lamaka, porte-parole du mouvement Anti-Balaka.
L’avant-projet d’accord sorti avec le consentement du gouvernement ayant exclus, l’amnistie et le partage du pouvoir, a suscité l’opposition des quatorze groupes armés.
« L’amnistie et la mise en place d’un gouvernement de crise », sont les principales revendications défendues par les groupes armés et présentés comme préalable à la signature de l’Accord de paix.
Les discussions qui ont suivi le positionnement du gouvernement et le contre positionnement des groupes armés sur ces deux points, aux fins de créer un retard dans le processus de Khartoum imposant aux organisateurs un léger rallongement du calendrier, même si tout devrait finir ici à Khartoum le 2 février 2019.
Selon les informations RJDH, les conclusions attendues pour hier ne pourraient l’être que ce weekend, le temps d’harmoniser les points de vu, les compiler dans un document et d’arriver à se mettre d’accord sur la date de la signature qui aura lieu à Bangui.Cette période permettra aussi de définir le comité du suivi de cet accord ainsi que le plan de suivi d’exécution des recommandations.
La Centrafrique voire la sous-région, suspendue sur les conclusions des pourparlers pourra être située ce jour, sur la position des groupes armés et le consensus dégagé suite aux réponses du gouvernement.