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Centrafrique : à l’allure où vont les choses à Khartoum, la population propose fermement ce qui suit…

Publié le samedi 2 fevrier 2019  |  Le Potentiel Centrafricain
Ouverture
© Présidence
Ouverture à Khartoum des pourparlers des pourparlers inter-centrafricains pour une sortie de crise
Jeudi 24 janvier 2019. Des pourparlers de paix entre les autorités de Bangui et les 14 groupes armés opérant sur le territoire centrafricain ont débuté à Khartoum.
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Qui croit donc à la sincérité des rebelles qui braillent sur les ondes qu’ils sont vraiment engagés pour le retour de la paix en Centrafricain, laissant ainsi en toute légitimité les autorités qui sont élues pour accomplir le devoir de leur peuple ? « MDRRRR! », c’est du jamais vu dans d’autres pays qui ont subis la situation comme la RCA. Nous voulons parler du Mali, de la Côte d’Ivoire, l’Angola, le Rwanda, le Burundi, les deux Soudan, le Libérien et autres où il n’en est rien de discuter avec des terroristes qui font couler du sang au moment où ils sont conviés à un dialogue.

Les pourparlers de Khartoum ont été bien ficelés dans un agenda. L’ordre du jour a été arrêté par les initiateurs voire les institutions accompagnatrices de ce dialogue, nous voulons parler là de l’Union Africaine, de la CEEAC, la CEMAC, la MINUSCA et le Soudan du président Béchir où se déroule encore cette rencontre.

Malheureusement à la grande surprise de tous, les groupes armés, chefs rebelles de la séléka comme les Djono Ahaba, Nourredine Adam, Mahamat Alkatim, Sidiki, Abakar Sabone, Régis Gbenzi, ajouter à cela les traitres antibalaka, ont brandit la question de l’amnistie et le partage du pouvoir. C’est pourquoi, ils se sont retirés des discussions, en insistant coûte que coûte leurs « volontés » soient prises en compte.

Ces derniers qui font la pression sur les représentants de l’Union Africaine, la CEEAC, la CEMAC pensaient que la délégation gouvernementale que dirige Firmin Ngrébada peut s’aligner à leurs mauvaises intentions déjà rejetées en bloc. A vrai dire, cette délégation qui a les oreilles tenues vers Bangui a rendu public la position du peuple centrafricain à ces rebelles qui savent clairement que leur fin est sonnée.

La population centrafricaine a exprimé sa position au Chef de l’Etat Fasutin-Archange Touadéra qui, par la suite, l’a transmis aux participants au dialogue de Khartoum. Cette position est belle et bien, la non-amnistie des rebelles-sanguinaires qui continuent de tuer en ce moment dans les provinces ; le non-partage du pouvoir à ces mercenaires étrangers qui réclament la nationalité centrafricaine. Mon œil ! qu’ils vont au diable !

Si les rebelles-criminels se permettent de rouler les gens dans la farine, en donnant des positions anticonstitutionnelles, qu’ils sachent que la population centrafricaine qui est toujours prête à régler le compte de qui ce soit, attend de pied ferme, met en place toutes les stratégies très sécrètes pour…

Ces vœux souhaités par la population centrafricaine sont déjà pris en compte par les autorités de Bangui et les rebelles ne peuvent que se soumettre pour ne pas que le sort qui leur ait réservé soit une réalité à leur retour du Khartoum.

Plus question de faire les yeux doux à ces criminels. Pour accomplir la volonté du peuple centrafricain, la délégation gouvernementale qui est à Khartoum sera obligée de se retirer de la rencontre, de la suspendre et donner des positions claires à ces terroristes dont leur place se trouve derrière les barres. Le top est déjà donné à qui veut l’entendre et attendons-nous seulement à l’action.

Bienvenu ANDALLA
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