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Boulimie immobilière : et si le Premier ministre Sarandji reconsidérait les vraies priorités de sortie de crise ?

Publié le lundi 4 fevrier 2019  |  ka
Mathieu
© Autre presse par DR
Mathieu Simplice Sarandji
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Le monde entier prête une attention particulière à la politique du relèvement durable de la République Centrafricaine (RCA) après le cataclysme militaro-politique qui a repositionné le pays sur le starting-block à différents niveaux.

L’opinion internationale retient encore que le changement politique marqué en République Centrafricaine par l’accession démocratique de Faustin Archange Touadera à la Magistrature Suprême de l’Etat s’inscrit sous le signe de la rupture. La pérennisation de manière amplifiée des pratiques du passé dans le temps imparti peut être considérée comme un acte hautement criminel.

Si un fait heurte la conscience collective, pendant ce quinquennat de rupture, de façon à dénaturer l’espérance du Peuple envers ses gouvernants, le bon sens interpelle à des actions sincères qui annihilent les frustrations.

Vu l’importance des enjeux politiques, sécuritaires, économiques, culturels, diplomatiques, managériales et transformationnels, le temps est celui de l’unité, de la résilience, de la retenue, de la transparence, de la poursuite constante de la paix.

Les dirigeants Africains et particulièrement centrafricains devraient être exempts de toute vicissitude qui sustente les inégalités.

En Afrique on dit : « le fleuve fait des détours parce que personne ne lui montre le chemin ».

Inspiré par Stand Lee le père des Marvels, la nouvelle plateforme africaine des réponses cohérente aux maux endogènes et exogènes des pays d’Afrique dénommée « Gbu Ngangou » (GN), membre de la Ligue des cyber activistes africains (Africtivistes), se donne pour mission de prévenir ces détours négatifs par la citoyenneté active et les plaidoyers.

En République Centrafricaine, la mission que l’actuel Président centrafricain, Faustin Archange Touadera, ait assignée au Premier ministre, Simplice Mathieu Sarandji, ne garantit nullement à ce dernier l’incommodité des diatribes citoyennes.

Le présent Premier ministre centrafricain est un nationaliste intelligent, paternaliste et malin. Or, il est scientifiquement prouvé que mêmes les cerveaux les plus brillants fassent des erreurs.

A l’Etat actuel de la Centrafrique, il est prétentieux de concéder à Monsieur Sarandji l’équinisme. Toutefois, le réalisme voudrait qu’il reflète continûment l’image véritable de la nation centrafricaine.

Les Gouvernants et Gouvernés de Centrafrique devraient résister à la tentation du confort personnel en ayant toujours les yeux fixés sur l’objectif poursuivi.

Monsieur le Premier ministre centrafricain, vous portez la culotte du régime politique actuel. Jouer le roi caméléon peut amèner à déduire que les véritables « fake news » sont les promesses électorales.

En affichant hypothétiquement le patriotisme Sankariste, vous laissez entrevoir assurément une silhouette Compaoriste.

Un malaise microscopique résultant de votre préférentiel pèse au sein de l’équipe dirigeante. Au Parlement, ils sont nombreux à vouloir voter la motion de censure pour votre destitution. Une partie non négligeable de l’Eglise se refuse de vous porter dans la prière. Certains membres du gouvernement perçoivent en vous un dictateur déguisé. Des chancelleries et institutions internationales incaguent votre démarche politique. Une certaine classe politique nationale vous cite comme l’unique haute autorité du pays dont les enfants et parents proches roulent, à des fins personnelles, des véhicules destinés aux serviteurs de la Nation, payés avec l’argent des contribuables. Les groupes armés estiment que vous n’êtes pas l’homme du consensus. Le Peuple vous perçoit aujourd’hui comme la principale pierre d’achoppement pour la réélection du Président Touadera.

Les critiques fusent encore à Bangui relativement au grand gymnase, dont les équipements valent une fortune au Complexe Sportif Barthelemy Boganda de Bangui, appartenant à une de vos progénitures.

Au vu et au su de tous, malgré la souffrance exponentielle du Peuple, vous entreprenez simultanément de grands travaux de construction.
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