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Centrafrique : « On peut douter de la fiabilité de l’accord de paix annoncé à Khartoum »

Publié le mardi 5 fevrier 2019  |  Le Monde
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© AFP par CHARLES BOUESSEL
Le président centrafricain, Faustin-Archange Touadera (cravate bleue) assiste à une cérémonie dans le cadre du programme de désarmement des anciens rebelles et de leur intégration dans l’armée nationale.
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Pour l’ancien diplomate américain Jeffrey Hawkins, les pourparlers entre le gouvernement et les groupes armés ne mettront pas fin à l’instabilité dans le pays.

Après dix jours de pourparlers entre le gouvernement et quatorze groupes armés de Centrafrique, la conclusion d’un accord de paix a été annoncée à Khartoum, au Soudan, samedi 1er février, sous l’égide de l’Union africaine (UA) et des Nations unies. Cet accord devrait en principe mettre fin à des années de crise dans un pays meurtri. Sauf que plusieurs aspects appellent à la prudence, voire à la méfiance.

Sur l’accord lui-même, il reste des zones d’ombres importantes, puisque son contenu n’a toujours pas été rendu public. Ainsi, on ne sait pas comment Khartoum a traité les différends majeurs, notamment la question de l’amnistie pour les chefs de guerre. Dans ce conflit aux dimensions communautaires, ethniques et religieuses, de nombreux crimes de guerre ont été perpétrés depuis le déclenchement des violences en 2012-2013. La Cour pénale internationale (CPI) prépare un certain nombre de dossiers contre des grands criminels de guerre et, à Bangui, un tribunal hybride, financé en grande partie par la communauté internationale, se met en place pour juger les seconds couteaux.
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