En Centrafrique, au mois de novembre dernier, des évènements dramatiques ont eu lieu au sein du camp de déplacés de l’évêché d'Alindao, à moins de 500 km à l'est de Bangui. Une attaque et un incendie ont visé le site de déplacés qui compte environ 20 000 personnes.
Le bilan reste incertain, plusieurs dizaines de personnes y ont été tuées. Certaines sources estiment qu’il pourrait y avoir en réalité plus de 100 victimes. Aujourd’hui, la plupart des déplacés sont revenus, les abris ont été reconstruits, la vie reprend sous l’œil attentif de la Minusca.
Toussaint est en train de raboter un gros morceau de bois. Ce menuisier réalise une commande pour une ONG. Il est encore traumatisé par les évènements de novembre : « Avec mes quatre enfants, on a passé deux semaines dans la brousse, à 15 kilomètres... Ici, vraiment, la situation est préoccupante. Nous ne sommes pas tranquilles par les exactions des Seleka. Ils ont toujours tendance à nous faire du mal. Grâce à la Minusca, nous sommes ici. La Minusca nous protège. »... suite de l'article sur RFI