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KHARTOUM 2019 : Paraphes du moratoire de paix, du retard à l’allumage

Publié le mardi 5 fevrier 2019  |  LNC
La
© Présidence par DR
La traditionnelle présentation républicaine des vœux au couple présidentiel
Lundi 07 Janvier 2019. Palais de la Renaissance. La traditionnelle présentation républicaine des vœux au couple présidentiel Brigitte et Faustin TOUADERA s’est poursuivie dans le respect de l`ordre protocolaire.
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Une belle cérémonie était prévue hier à Khartoum pour la clôture de ces pourparlers de paix, avec les paraphes des participants, en présence, et de l’hôte des lieux, le président soudanais Omar El-Béchir, mais également du tchadien Idriss Deby, et surtout de Faustin Touadera. Mais tout est reporté, en principe à demain mardi.

Premier retard, celui de DEBY, se la jouant la belle du bal, et sans la politesse des rois, signifiant arriver à l’heure. L’homme serait jugé indispensable pour la consolidation de l’accord, du fait de sa grande influence sur la destinée de la RCA, et de ses accointances d’avec beaucoup des participants.

A Bangui, la situation est un peu plus compliquée, voire tendue. Car il se chuchote dans le petit milieu politique banguissois que les rapports entre le président et son PM se seraient drastiquement refroidis depuis 48h. 

Mathieu SARANDJI le colérique n’aurait pas aimé se voir “débarqué” en direct à Khartoum par, citons-le : “des ennemis de la paix”. Et reprochant au passage à Touadera d’avoir donné la main à, citons-le encore : “cet idiot de NGREBADA”.

Bruit non confirmé, le futur EX-PM, très remonté (et pour cause, il va perdre son boulot de depuis deux ans), aurait menacé TOUADERA d’un putsch, s’il se rendait à Khartoum.
Assertion vraie ou pas, une certitude, Touadera s’est abstenu hier de se rendre au Soudan.

Les 14 groupes armés représentés et le gouvernement centrafricain se donnent donc rendez-vous demain pour parapher le texte sur lequel ils se sont accordés Samedi.

Cela en prélude à la signature officielle à Bangui, qui elle soudainement, avec les agitations des dernières 24h, devient hypothétique  : Touadéra peut refuser de signer (ce qui est peu probable), le Parlement centrafricain, estimant que c’est “un hold up” commis par les bandes armées, peut refuser d’acter par un vote motion (ce qui est dans le domaine du possible). Ceux qui à Khartoum s’adonnaient déjà à la danse du ventre, se sont précipités un peu trop tôt !
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