Les ministres des Affaires étrangères du continent sont réunis depuis ce jeudi à Addis Abeba, en Ethiopie. Une réunion pour préparer la venue des chefs d'Etat et de gouvernement, dimanche 10 et lundi 11 février. Ce 32e sommet de l'Union africaine va notamment se pencher sur la réforme de l'institution vieille de 55 ans. Car certains points ont été laissés de côté lors du sommet extraordinaire des 17 et 18 novembre derniers et notamment l'épineuse question du financement.
L'objectif affiché est que l'Afrique finance elle-même les trois quarts les programmes de l'Union africaine. Et pour cela, les Etats se sont mis d'accord en juillet 2016 pour instaurer une taxe de 0,2% sur les importations de certains produits. Aux dernières nouvelles, 24 membres l'appliquent, moins de la moitié.
D'après ses promoteurs, il s'agit de sécuriser le paiement des contributions des Etats. Ils n'auront plus à trouver des ressources budgétaires puisque le produit de la taxe leur permettra de payer. En cas de surplus, si la taxe rapporte davantage que la contribution, l'Etat le garde pour lui.