La chef de l’Etat de transition en Centrafrique, Catherine Samba – Panza s’est entretenue ce jeudi au palais de la renaissance à Bangui avec les leaders des partis politiques ainsi que les trois leaders religieux centrafricains.
Selon la présidence, le but de cette réunion de concertation qui fait suite à la sollicitation de la classe politique, est de rendre compte des conclusions du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) sur la crise centrafricaine tenu en marge du 23è sommet de l’Union africaine de Malabo (Guinée équatoriale)
Avec ses hôtes, la présidente par intérim de la Centrafrique a échangé et harmoniser ses points de vues sur les enjeux du prochain forum de dialogue inter- centrafricain de Brazzaville (Congo).
Tirant les leçons des précédentes réunions de concertations inter centrafricaines,, la chef de l’Etat, a rappelé que, « les expériences du 2è sommet extraordinaire sur la crise de la RCA à Libreville 11 janvier 2013 montrent qu’il y a une mauvaise préparation et un manque de cohérence au niveau des acteurs nationaux préjudiciable à la conduite de la transition ».
C’est pourquoi a-t-elle expliqué « nous comptons organiser avant le forum de Brazzaville des consultations avec les diverses plateformes politiques, de la société civile pour qu’elles apprêtent leur mémorandum de sortie de crise ».
A en croire Mme Samba-Panza, il est fondamental de se rendre à Brazzaville mais « avec une vision claire et partagée du format de ce forum et que les participants soient bien imprégnés des enjeux du forum »
Pour elle le forum de Brazzaville est capital en ce sens qu’« Il nous a paru important d’informer et de sensibiliser les participants, de définir la liste et les critères de désignation des représentants des forces vives de la nation à ce forum, échanger et harmoniser sur le projet d’agenda de ce forum. »
« Nous allons à Brazzaville pour seulement préparer le dialogue inter centrafricain qui à mon avis doit se tenir à Bangui » a réitéré le président du Parti National pour une Centrafrique nouvelle (PNCN), M Cyriaque Gonda, coordonnateur de l’alliance des forces démocratiques pour la transition (afdt).
Pour lui, la solution de sortie de crise proposée par la communauté internationale sans y associer les centrafricains n’a pas été une ’’solution durable’’.
KG/of/APA