En 2018, il y a eu une montée des violences en Centrafrique, selon un rapport de Human Rights Watch publié début févreir 2019 et dont APA a obtenu copie, lundi.
Selon Human Rights Watch qui déplore le fait que les victimes n'aient pas accès à la justice, le pouvoir de Bangui et ses partenaires contrôlent la capitale et le sud-ouest du pays, alors que les groupes armés, eux sont dans les villes clés en dépit de la présence des casques bleus des Nations Unies. «
« Les civils ont continué à pâtir des combats dans le centre, le nord-ouest et l’est du pays, où les groupes rebelles principalement la Séléka, les milices anti-balaka, ainsi que d’autres groupes armés sont toujours actifs. Des groupes armés ont tué des centaines de civils, violé et agressé sexuellement des femmes et de petites filles, et incendié des villages. Les personnes ayant survécu à des violences sexuelles sont toujours confrontées à la stigmatisation, au rejet et à d’autres obstacles pour accéder à des services essentiels et à la justice », mentionne le rapport.
Il documente les meurtres d’au moins 249 civils entre mai et septembre 2018 dans 5 régions du pays, avant de faire état l'attaque contre des humanitaires dont les volontaires de la Croix Rouge par les éléments de l'UPC.