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Poursuite à Bangui des activités marquant la journée internationale de la main rouge

Publié le jeudi 14 fevrier 2019  |  Agence Centrafrique Presse
Vladimir
© Autre presse par DR
Vladimir Montéiro porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation de la paix en République Centrafricaine (MINUSCA)
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Bangui - Le Porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Montéiro, a animé, mercredi 13 février 2019 à Bangui, une conférence de presse consacrée essentiellement à la journée internationale de la main rouge sur le thème : « Des enfants associés aux groupes armés sont des victimes ».

Le porte-parole Vladimir Montéiro a expliqué que le président de la configuration–RCA à la commission de consolidation de la paix, Fernando Taranco, et la sous-secrétaire générale des Nations-Unies pour la consolidation de la paix, Bintou Kéita, sont en visite de travail de 3 jours à Bangui, où ils rencontreront les autorités centrafricaines au sujet de la préparation des prochaines élections et du plan de redressement de la RCA (RCPCA).

Il a noté que ces deux personnalités visiteront quelques projets financés par le fonds de consolidation de la paix.

La commission de consolidation de la paix a été créée pour proposer les stratégies de consolidation de la paix et la mobilisation des ressources, a-t-il souligné.

Selon lui, entre 2006 et 2018, le fonds de consolidation de la paix a soutenu 45 projets pour un montant total de 71 milliards de dollars américains.

S’agissant de la journée internationale de la main rouge, le conseiller en protection de l’enfance de la MINUSCA, Charles Fumonyam, a rappelé qu'elle a été consacrée pour lutter contre le recrutement et l’utilisation des enfants par les forces et groupes armés.

Il a relevé que la République centrafricaine a ratifié le 21 septembre 2017 le protocole facultatif de la convention relative aux droits des enfants sur leurs implications dans les conflits armés et il ne reste que sa mise en œuvre.

« Depuis 2014, plus de 10.000 enfants ont été séparés des groupes armés grâce au dialogue engagé avec ces derniers. Mais il en reste », a-t-il poursuivi.

La Représentante de l’UNICEF, Christine Muhigana, a, pour sa part, indiqué que jusqu’à la fin de la semaine dernière, l’un des principaux engagements utilisés en République centrafricaine pour soutenir le travail de son institution visant à mettre fin à l’association des enfants avec les groupes armés était une déclaration signée par ces derniers en marge du Forum de Bangui en 2015.

Enfin, elle a salué le fait qu’à travers le nouvel accord de paix en en République centrafricaine, les groupes armés se sont engagés à intégrer les programmes DDRR et à cesser de recruter les enfants, d’occuper les écoles et les hôpitaux, etc.

Il convient de rappeler que les activités marquant la journée internationale de la main rouge vont se poursuivre jusqu’en mars 2019.
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