Plus de 900 enfants, dont 240 filles ont été retirés des groupes armés actifs en Centrafrique en 2018 a déclaré, vendredi à Bangui, la représentante du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance en RCA, Christine Muhigana.
S’exprimant à l’occasion de la journée internationale de la main rouge qui sensibilise l'opinion publique sur les souffrances subies par les enfants soldats dans le monde, Mme Muhigana a indiqué que de 2014 à 2016, plus de 10 000 enfants ont été retirés des mains des rebelles, signalant toutefois la présence d’au moins 3000 enfants au sein des groupes armées.
« Nous espérons qu’avec la signature de l’accord entre le Gouvernement et les groupes armés, les groupes réaffirmeront leur engagement à cesser de recruter ou à libérer les enfants en leur sein », a dit la Représentante de l’Unicef en RCA.
Mme Christine Muhigana a, par ailleurs, énuméré une série de conditions nécessaires à la réintégration des enfants. Il s’agit, d’après elle, d’environnement de réintégration plus sécurisé, un système éducatif fonctionnel et accessible à tous, des mécanismes de prise en charge spécialisés ainsi que des ressources financières suffisantes.
L’Unicef et ses différents partenaires de la protection des enfants en Centrafrique ont organisé divers activités de sensibilisation à travers le pays pour dissuader les groupes armés à recruter et à utiliser les enfants comme soldats.