BANGUI — La formule pour résumer la situation vient de son ancien directeur Etienne Arnould :
“le présent est incertain et l’avenir immédiat impossible à prévoir.”
L’Alliance Française à Bangui prenait la suite en juillet 1997 du “Centre culturel français”, détruit lors des événements de 1996.
Mais depuis, cet espace de culture de la défense de la langue française vit et survit sous les aléas des instabilités politico-militaires du pays, quand il n’est pas victimes de vandalisme et de vols, comme ceux subis par la médiathèque Pierre-Kalck, fréquemment dépouillée de ses ouvrages.
Depuis l’été, Etienne Arnould est rentré en France, et lui succède François Grosjean, avec un chantier chaud, rouvrir le centre après plus de 5 mois de fermeture.
Ce dernier a donné ce vendredi une conférence de presse pour annoncer la réouverture de l’Alliance Française pour le 6 décembre prochain.
Lors de sa conférence de presse, François Grosjean, après avoir brossé le proche avenir du centre pour 2015, entend mettre en place un dispositif sécuritaire, en relation avec « le civil pool » de la MINUSCA, afin d’assurer la sécurité des personnes venant au Centre.