Bangui,Le gouvernement et les groupes armés se sont montrés des vrais amis après avoir signé l’accord de paix. Un texte que le gouvernement et les groupes armés ont peaufiné, en insistant sur le partage des postes de responsabilité. Cette signature, rendue possible par la levée d’ultimes obstacles, a de multiples enjeux. Elle doit mettre fin à un conflit qui date de 2013 et qui a littéralement exténué les populations.
L’attente a été longue. Sept années et demie de conflit, près d’un 5 de négociations pour le moins difficiles. Depuis que le gouvernement centrafricain et les groupes armés ont eux-mêmes signé le texte, la RCA est entré dans une période d’espoir pendant laquelle l’accord de paix est officiellement en vigueur, tandis que sa mise en œuvre est de fait en bonne voie, et alors que les hostilités ont continué sur le terrain depuis lors.
Après la cérémonie de signature, c’est donc une nouvelle période qui doit s’ouvrir dans le pays. Une période qui s’annonce d’ores et déjà compliquée, avec l’application progressive du texte. Ce dernier prévoit notamment une décentralisation très poussée du pouvoir à destination des régions, le partage du pouvoir, mais aussi la démobilisation des combattants des groupes armés et une plus grande représentation des populations du nord dans les institutions nationales.... suite de l'article sur Autre presse