« Le poste du Premier Ministre n’est nullement touché dans cet accord de paix et de la réconciliation signé entre le gouvernement et les groupes. Il est prévu seulement la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Le président Touadéra a tout le pouvoir discrétionnaire de nommer son premier ministre », a déclaré M. Adolphe Nahayo, ambassadeur de l’Union Africaine en République Centrafricaine.
C’est une déclaration faite lors d’une rencontre d’échange organisé par les conseillers économiques et social à Bangui dont les propos ont été diffusés sur les ondes et chaines internationales.
L’ambassadeur Adolphe Nahayo qui représente l’Union Africaine en Centrafricaine était invité dans cette rencontre pour donner son point de vue sur la signature de cet accord de paix dont certaines personnes interprètent très mal ses dispositions.
Selon l’ambassadeur Adolphe Nahayo qui a été très explicite dans les détails de ce qui se qui s’est passé à Khartoum, il n’est pas question de désigner quelqu’un issu du groupe armé en lieu place de l’actuel premier ministre. Cette diplomate a fait savoir que c’est seulement la question de la mise en place d’un gouvernement d’union nationale qui a été évoquée, puis validée dans l’accord. Donc, c’est pour dire que profito-situationniste qui rêve déjà du fauteuil de Sarandji, ont échoué lamentablement.
L’ambassadeur de l’Union africaine de conclure dans son propos qu’aucune place est cédée à l’impunité pour ne dire l’amnistie des criminels. La justice de ce fait, doit faire correctement son travail comme l’a souhaité la population.
C’est pour dire clairement que ceux qui s’agitent pour le poste du premier ministre, se sont butés voire cogner à un mur de béton. Les textes ont été clairs et comme l’a relevé l’ambassadeur Adolphe Nahayo. Nous sommes dans un régime démocratique lequel, le président de la République élu, dispose d’un plein pouvoir pour nommer qui que ce soit.
Tout le monde sait que Sarandji est combattu pour sa rigueur et sa franchise. L’homme qui ne veut jamais de la bêtise et du désordre est devenu la cible de tous ceux qui tordre le régime de Touadéra.
Mais, en toute chose, même si Sarandji est viré de son poste et remplacé par quelqu’un d’autre, celui-ci continuera paisiblement sa vie et restera toujours l’un des maillons forts du régime de Touadéra. Que personne ne se trompe que si Touadéra ne sera plus à la Primature, la porte ne leur ne sera grandement ouverte. Ils n’auront jamais « la manne » recherchée.
Le premier ministre Sarandji est bien placé pour contrecarrer les intentions cachées des « loups » du régime de Touadéra qui veulent coûte que coûte rentrer dans son cercle. Le PM Sarandji est serein et le restera pour l’achèvement de la vision politique du président Touadéra.