Ange Maxime Kazagui, le porte-parole du gouvernement et son homologue de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca), Vladimir Montéiro ont animé, mercredi 20 février 2019 à Bangui, une conférence de presse axée sur l’accord de paix signé le 6 février dernier par le gouvernement et les groupes armés.
Pour Ange Maxime Kazagui, cet accord « ouvre plusieurs fenêtres d’espoir » pour les populations centrafricaines, surtout celles de l’arrière-pays, qui pourront à nouveau vaquer librement à leurs activités agricoles, pastorales ou minières.
L’accord, dont le gouvernement a la charge de mener toute la vulgarisation, « se met en œuvre de la meilleure manière possible » pour aboutir à une paix durable, a-t-il assuré, faisant allusion à des textes officiels récemment signés par le chef de l’Etat, à savoir notamment le décret portant création du mécanisme de mise en œuvre de l’accord.
Interrogé sur les rumeurs relatives à une démission du Premier-ministre Simplice Mathieu Sarandji, le porte-parole du gouvernement a appelé les médias et les politiciens à la sérénité, indiquant que ce dernier avait bel et bien présidé le conseil de cabinet tenu la veille.
Pour sa part, le porte-parole de la Minusca Vladimir Montéiro, a souligné que la question de cet accord sera abordée ce jeudi 22 février au cours d’une session du Conseil de sécurité des Nations-Unis et le vendredi 22 février par le Groupe international de soutien à la République Centrafricaine (GIS), en particulier pour les questions liées à la mise en œuvre de cet accord.
La session du Conseil de sécurité devrait suivre un rapport sur la situation en République centrafricaine présenté par le Représentant sortant du Secrétaire général, Parfait Onanga Anyanga, qui cède son poste à l’ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal, Mankeur Ndiaye.