Bien émouvante la cérémonie qui a réuni, le mercredi 20 février, en fin matinée au quartier général de la MINUSCA à Bangui, autour du leadership de la Mission, collègues, famille et amis pour saluer la mémoire de Jean-Lambert Ngouandji, de la Section des Affaires civiles de la Mission, décédé le 09 février 2019 de suite de malaise à Bangui.
L’hommage lui a été tour à tour rendu, au nom du Représentant spécial, par le Directeur adjoint des Services d’appui à la Mission, Emmanuel Agawu, le Directeur adjoint de la section des affaires civiles, Guy Saizonou, mais aussi par des représentants de la famille et de l’Association des membres du personnel national de la MINUSCA.
Les différents témoignages ont décrit un homme profondément attaché à son travail et à sa famille. « C’est une grosse perte. C’est Jean-Lambert qui a conçu le programme de formation des agents de liaison communautaire, un projet sur lequel nous travaillons depuis un an. Il était en train de terminer la dernière phase du briefing avant que ces agents ne soient déployés sur le terrain quand il a été frappé par ce fichu malaise qui, malheureusement lui a été fatal. Il est tombé les armes à la main », confie Guy Saizonou.
Jusqu’à son dernier soupir, Jean-Lambert Ngouandji était chargé de la Protection des civils à la section des Affaires civiles. Auparavant, il a servi au sein du Bureau de la Coordination des Affaires humanitaires (OCHA), déployé à Kaga Bandoro (Centre). Riche parcours professionnel qui l’avait aussi conduit en Haïti, où il avait mis ses compétences à contribution au sein de la section de la communication et de l’information publique de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH). C’est d’ailleurs en qualité de journaliste et producteur radio que cet ancien rédacteur en chef et responsable du desk électoral et politique à la radio Ndeke Luka avait intégré, en juin 1998, la Mission des Nations Unies en RCA (MINURCA).
Né le 17 septembre 1965 à Bangui, Jean-Lambert Ngouandji était, entre autres, membre de l’Union des Journalistes centrafricains, de l’Association des Jeunes Juristes centrafricains et de l’Observatoire centrafricain des Droits de l’homme.
Il laisse derrière lui deux orphelines éplorées, Julia et Adriana.